Quoi de mieux que la seule école de la ville portant le nom d’une personnalité féminine pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. L’école Marie Curie, à Villepreux, accueillait le 8 mars une remise de récompenses en l’honneur de personnalités féminines locales. Cinq femmes villepreusiennes se sont ainsi vu remettre des mains du maire, Jean-Baptiste Hamonic (Modem), les mariannes de Villepreux, deux nouvelles distinctions composées d’un buste et d’un cadre représentant la Marianne de la République, esquissée par une illustratrice de la commune. Des distinctions rendant hommage à « des parcours de vie, des parcours riches, à des existences faites d’engagements, et de rencontres, à des chemins de vie finalement qui placent les femmes au cœur de notre vie communale, sociale, politique et économique », selon l’édile.
Une historienne aussi honorée
Après le témoignage en vidéo de deux résidentes du foyer pour personnes âgées L’Orme à la Blonde, situé à Villepreux, qui ont livré leur vision sur l’évolution de la place de la femme à travers les époques, le maire s’est ensuite exprimé. Rappelant d’abord que cette journée internationale des droits des femmes permet de rendre hommage « à l’ensemble des femmes, à l’ensemble des citoyennes qui, chaque jour, font preuve de résilience », Jean-Baptiste Hamonic a ensuite salué le courage de femmes dans ce contexte de guerre entre la Russie et l’Ukraine, avant d’honorer cinq femmes de sa commune à travers la remise des mariannes.
D’abord Sylviane Harlé, trésorière de SOS Villepreux – association accompagnant les personnes ayant des difficultés de mobilité –, mais également très engagée dans le monde associatif depuis plusieurs années à travers d’autres structures, et ex-conseillère municipale. « Je vois en vous une femme d’engagement, de mobilisation, très enthousiaste, à la fibre sociale, très empathique, altruiste, qui n’a pas la langue dans sa poche », a déclaré Jean-Baptiste Hamonic.
A aussi été récompensée Norma Mangani, accompagnante d’élèves en situation de handicap à l’école Marie Curie, et cofondatrice du Rez’o, association favorisant les rencontres et le partage des savoirs et les activités intergénérationnelles. Une association qu’elle a fondée avec Nicole Krier, elle aussi récompensée, mais qui était absente.
Autre personnalité villepreusienne mise à l’honneur, Jade Djouiri. Cette élève du lycée Delaunay s’est engagée dans le Service national universel, œuvrant au service des seniors, notamment à L’Orme à la Blonde, où elle avait par exemple joué quelques morceaux de guitare aux résidents en plein confinement. « Jade est une personne altruiste, volontaire », a salué le maire.
Dernière appelée, Alice Rame est une joueuse de tennis professionnelle, 360e mondiale et numéro 15 française au 7 mars. « Elle a grandi à Villepreux, au domaine de la Tuilerie, elle s’entraînait au comité des Yvelines quotidiennement tout en suivant sa scolarité. C’était un véritable challenge malgré tout facilité par des aménagements d’horaires scolaires, notamment au lycée Sonia Delaunay », raconte l’édile.
Non Villepreusienne, mais aussi récompensée pour son travail, Pauline Bord, docteure en histoire, et qui a effectué un exposé en début de cérémonie revenant sur l’engagement de femmes marquantes dans l’histoire de France de la Révolution au XXe siècle, a aussi eu droit à un cadre de Marianne.