Une étude pour en savoir plus sur la santé des Saint-Quentinois
La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) et l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines s’associent à la start-up Hajimé pour réaliser une étude épidémiologique sur la santé des habitants.
La communauté d’agglomération et l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) ont lancé il y a quelques semaines une étude épidémiologique. Dans une vidéo publiée sur le compte Youtube de la communauté d’agglomération, le professeur Loïc Josseran, vice-doyen de l’UFR Santé et épidémiologiste, indique : « Saint-Quentin-en-Yvelines a décidé de lancer une étude qui va permettre d’étudier l’état de santé de la population de Saint-Quentin. »
L’étude est réalisée grâce à l’aide de la start-up Hajimé, « issue du tissu économique local », précise le professeur Loïc Josseran. Le directeur des données de la start-up Hajimé, Simon Devaradja, raconte : « À la base, nous on a déjà une plateforme qui permet de mener des études auprès d’adhérents, d’associations, de patients, et cette plateforme-là, on s’est rendu compte qu’on pouvait la mettre à disposition de Saint-Quentin-en-Yvelines pour mener cette étude épidémiologique. »
Un questionnaire est disponible, en ligne, sur le site internet de SQY et les sites internet des communes. « Chacun des questionnaires complétés sera un pas en avant vers la connaissance fine de cet état de santé et donc une meilleure compréhension et une meilleure réponse aux besoins de santé de la population », précise le professeur Loïc Josseran. Une étude qui préserve l’anonymat et qui se fait sur la base du volontariat.
« Les questions sont en relation avec votre situation familiale et professionnelle. Elles portent aussi sur vos habitudes pendant la pandémie, votre ressenti sur la vaccination ainsi que l’accès aux soins sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines », précise le site internet de la communauté d’agglomération.
Les résultats pourraient notamment faire ressortir des besoins en matière d’accès aux soins. L’épidémiologiste explique dans la vidéo : « On donne la possibilité aux décideurs politiques locaux de voir par exemple qu’ il y a une sous-activité physique et donc de développer cette activité physique ». Jean-Michel Fourgous, président de Saint-Quentin-en-Yvelines et maire d’Élancourt indique : « À travers cette étude, nous sommes fiers de montrer notre engagement pour l’amélioration de la santé de tous sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines. »
