Un homme, déjà connu de la justice pour des faits de vol, usage de stupéfiants, rébellion et outrages, est retourné au tribunal il y a peu. L’homme qui réside dans la commune de Coignières a été jugé en comparution immédiate le jeudi 27 janvier pour filouterie de carburant en récidive, des faits commis le 27 décembre 2020 et le 23 mars 2021 à la station service Total Access de Coignières.

Il était également accusé de délit de fuite après avoir eu, le 12 avril 2021, un accident ayant entraîné des dommages sur deux véhicules en stationnement à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Enfin, la dernière accusation à son encontre concerne la violation du domicile de son ex-compagne ainsi que le non-respect d’obligation imposée par le juge aux affaires familiales dans une ordonnance de protection d’une victime de violences familiales.

Concernant la filouterie de carburant, l’homme s’est par deux fois servi en carburant pour son véhicule, à la station Total Access de Coignières, avant d’expliquer au gérant de l’établissement qu’il n’avait aucun moyen de paiement sur lui et qu’il reviendrait ultérieurement payer les sommes dues. L’homme ne s’est jamais représenté.

Au sujet de sa deuxième accusation, sur les voitures endommagées à la suite d’un accident de la route le 12 avril 2021, l’individu a expliqué à la juge qu’il ne s’était pas arrêté pour faire un constat, car « il ignorait que la voiture qu’il conduisait était assurée ». Des propos qui auront du mal à convaincre l’auditoire. De surcroît, il était vraisemblablement sous l’emprise du cannabis, ayant fumé avant de prendre le volant, « ce qui explique probablement le refus de s’arrêter », a souligné la juge.

Enfin, pour la violation du domicile, le 23 février 2020 à Guyancourt, de son ex-compagne avec qui il a eu un enfant, le prévenu a expliqué « vouloir venir faire un bisou à son enfant ». « Vous venez voir votre enfant à 3 h du matin en escaladant le mur et en passant par la fenêtre ? Je ne crois pas. Votre enfant dort à 3 h du matin, je crois plutôt que vous êtes venu voir votre ancienne compagne », lance, sceptique, la juge ; l’homme n’aura pas d’explications plausibles pour sa défense.

Pour ces faits de différentes natures, il a été condamné par le tribunal à 15 mois de prison dont 6 avec sursis, à une obligation de suivre des soins et à l’obligation d’indemniser à hauteur de 1 000 euros chacune les deux victimes qui ont eu leur véhicule endommagé.

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