Réunis lors du Salon Simi (Salon de l’immobilier d’entreprise) qui s’est tenu au Palais des congrès à Paris le 8 décembre 2021, Jean-Michel Fourgous (LR), maire d’Élancourt et président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), François de Mazières (DVD), maire de Versailles et président de la communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, Grégoire de Lasteyrie (LR), maire de Palaiseau (Essone), président de la communauté Paris-Saclay et Philippe Van de Maele, directeur général de l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay (Epaps) sont revenus sur l’importance de l’arrivée dans les années à venir de la ligne 18 sur leurs territoires respectifs.
La ligne 18 fait partie du projet du Grand Paris Express de la Société du Grand Paris (SGP) qui devrait permettre de construire pas moins de sept nouvelles lignes de métro en Île-de-France. La ligne 18 permettra à ses usagers de rejoindre l’aéroport d’Orly depuis la gare de Versailles-Chantiers.
Selon François de Mazières : « Le concept même de la ligne 18, c’est de relier Orly ensuite Massy, qui est un pôle TGV très important, puis le plateau de Saclay avec cette extraordinaire capacité de recherche […], puis ensuite la ville nouvelle de Saint-Quentin qui a un potentiel économique tout à fait exceptionnel. Et on arrive sur le plateau de Satory à Versailles qui est l’autre grand projet d’urbanisme qui est développé par l’établissement public Paris-Saclay et qui est un projet qui est totalement lié à cette ligne de métro. »
Quelques minutes plus tôt, interrogé lors d’une courte conférence au Simi, le président de la communauté Paris-Saclay, Grégoire de Lasteyrie prévient lui aussi : « La ligne 18, c’est une condition sine qua none de la réussite du pôle scientifique » du plateau de Saclay. Il prévient ainsi : « Si la ligne 18 n’est pas là, on sera à terme en incapacité d’acheminer toutes les personnes qui doivent venir sur le plateau de Saclay ».
Pour Jean-Michel Fourgous, « il est évident que cette ligne 18, elle accélère, elle augmente et elle simplifie notre attractivité. Dieu sait si nos salariés, nos jeunes, nos étudiants, nos chercheurs, ils ont besoin de cela. Il ne manque plus que cela ». Le président de la communauté d’agglomération de SQY, qui souhaite que les choses « aillent vite », semble rassuré face au dernier calendrier annoncé.
« La question du calendrier est cruciale », rappelle Grégoire de Lasteyrie, expliquant que la partie Est, permettant de relier les gares de Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, puis jusqu’à l’aéroport d’Orly, devrait être livrée en 2026-2027. La partie Ouest, de CEA Saint-Aubin à Versailles-Chantiers devrait, elle, être livrée en 2030.
Un calendrier qui semble rassurer Jean-Michel Fourgous. « Le calendrier a été confirmé. Celui que l’on connaît, pour nous, c’est 2030. On confirme bien le rythme surtout, c’est un engagement important […] on passe à l’action maintenant ». Les premières étapes marquantes de 2021 auront été : la mise en service du tunnelier Céline et la publication des marchés pour trouver les maîtres d’ouvrage et les entreprises qui construiront la ligne et les nouvelles gares.
Selon Jean-Michel Fourgous, s’il n’y a pas de problème de financement pour cette ligne, et que « c’est parti, vous ne l’arrêterez pas », il peut y avoir « des problèmes d’ordre politique, d’ordre technique, […] avec toutes les associations ».