Le 5 janvier dernier, à l’occasion d’une patrouille de sécurisation dans le quartier des Merisiers à Trappes, les fonctionnaires du Groupe de sécurité de proximité (GSP) d’Élancourt ont constaté la présence d’un individu qui essayait de forcer la porte d’entrée d’un bâtiment. Suite à une réquisition du procureur de la République, les policiers ont procédé au contrôle de cet individu.
Ce dernier était en possession de 4,6 grammes de résine de cannabis et 3,7 grammes d’herbe de cannabis. Les produits illicites étaient conditionnés pour la vente au détail. L’individu de 31 ans, qui habite dans la commune, était également en possession de 200 euros en liquide. Il a été interpellé puis placé en garde à vue. Connu de la justice, il figurait déjà dans le Taj (Traitement d’antécédents judiciaires).
La perquisition réalisée à son domicile, avec l’assistance du chien spécialisé dans la détection de stupéfiants et de billets de banque, a permis la découverte de plusieurs centaines de grammes de produits stupéfiants conditionnés pour la vente au détail, du matériel de conditionnement et de pesée ainsi que de 2 400 euros en liquide.
Malgré les déclarations du mis en cause niant son implication dans un trafic de drogues, les investigations, notamment techniques, ont établi que celui-ci se livrait bel et bien à un trafic de stupéfiants organisé et que la somme découverte chez lui était probablement d’origine frauduleuse. Face à ces éléments, le mis en cause a fini par reconnaître vendre « occasionnellement » depuis environ 4 ans des stupéfiants à deux amis afin de les « dépanner ». Il a été déféré le 7 janvier pour comparution préalable à l’audience correctionnelle du 10 janvier 2022. L’homme a été condamné à une peine de 24 mois d’emprisonnement dont douze mois ferme avec mandat de dépôt à l’audience.