Le 6 décembre dernier, les policiers de la circonscription de sécurité publique d’Élancourt ont été appelés pour des faits de violence sur conjoint qui venaient de se produire dans la commune de Maurepas. La requérante se présentait comme une amie de la victime. Cette dernière lui a envoyé un message en lui demandant d’appeler la police, car elle venait de subir des actes de violence de la part de son conjoint.

Des violences réitérées

Les policiers sont intervenus au domicile de la victime et ont interpellé l’auteur âgé de 32 ans. La victime, enceinte de 6 mois, présentait de nombreuses traces de coups au niveau du visage, du cou et des bras. Les raisons de cet accès de violence sont dérisoires. Auditionnée par le groupe de protection de la famille de la sûreté urbaine d’Élancourt, elle a expliqué avoir été frappée car elle n’avait pas appelé son compagnon après son échographie.

Alors qu’elle s’allongeait suite aux douleurs provoquées par la violence dont elle venait d’être victime, le mis en cause a continué de lui porter des coups de poing et l’empêchait de crier en lui serrant la bouche avec ses mains. Ce n’est pas la première fois que cette femme subit des violences de la part de son mari. Le 10 novembre dernier, il avait déjà frappé sa compagne car elle avait refusé d’avoir une relation sexuelle avec lui.

Suite à l’examen de l’unité médico-judiciaire, la future maman s’est vu délivrer une incapacité temporaire de travail (ITT) de 7 jours. Lors de son audition, durant la garde à vue, le mis en cause a fini par reconnaître la totalité des faits, en expliquant qu’il ne parvenait pas à maîtriser ses émotions.

Déféré le 8 décembre pour un passage en comparution immédiate le lendemain, l’agresseur a été condamné à une peine de trois ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt, dont 18 mois ferme et 18 mois de sursis avec mise à l’épreuve. Il doit également indemniser la victime à hauteur de 5 000 euros. L’individu a interdiction d’entrer en contact avec la victime ainsi que de paraître dans le département des Yvelines.

CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION