C’est un des clubs les plus emblématiques d’Île-de-france, voire du football français, et il vient de signer une convention de partenariat avec le FO Plaisir. Le Red Star a ratifié cette convention ratifiée dans les locaux du club plaisirois, au stade Bernard Giroux, le 8 décembre, en présence de dirigeants du club pensionnaire de National 1, notamment l’ex-international français Steve Marlet, conseiller du président du Red Star.

« Le but, c’est d’ouvrir le club à tous les départements, et de l’ouvrir à des clubs qui nous ressemblent […] dans la dynamique de structuration – et c’est le cas avec Plaisir -, qui nous ressemblent dans l’ADN … », a-t-il notamment déclaré, alors que le Red Star avait déjà engagé des partenariat avec cinq autres clubs franciliens (Asnières, La Courneuve, Île Saint-Denis, Garges et Paris International) sur les deux dernières années.

Ouvrir le Red Star « à des clubs qui nous ressemblent »

Avec le FO Plaisir, quelques actions avaient déjà été menées. « Il y a déjà eu des éducateurs de chez nous qui sont partis voir des séances d’entraînement chez eux. Il y avait une équipe U12 du Red Star sur notre tournoi (la Challenge cup Plaisir, les 23 et 24 octobre derniers, Ndlr). Et nous, la catégorie U10 de Plaisir, on était présents sur un tournoi des partenaires qu’organise le Red Star, évoque le président plaisirois, Armel Maboungou. Donc on a déjà commencé à échanger, à partager. »

Mais cette convention va accélérer les échanges entre les deux clubs. Notamment « des échanges de compétences », avec « des éducateurs de chez eux qui vont venir chez nous, soit pour animer des séances, ou l’inverse, des éducateurs de chez nous qui vont venir chez eux pour voir comment ils travaillent », mais aussi « des échangés d’idées », précise Armel Maboungou, citant l’exemple du soutien scolaire, mis en place à Plaisir, mais pas encore au Red Star. Sans oublier aussi la possibilité pour des jeunes de Plaisir d’aller voir des matchs du Red Star, ou d’y prendre part comme ramasseurs de balle, ou encore de participer à des tournois partenaires, et , bien sûr, la détection et la mise en évidence de jeunes talents plaisirois qui iraient s’entraîner au Red Star.

« L’idée, c’est la fidélisation, et montrer à nos joueurs que, à Plaisir, il y a des choses qui se passent, il n’y a pas toujours besoin de partir rapidement ailleurs. En étant patients, ils ont la possibilité d’être vus, et nous, ça va nous servir à garder nos meilleurs joueurs, plutôt que de les voir partir rapidement et que d’autres clubs en profitent », affirme le président du FO Plaisir, évoquant sa satisfaction de voir se concrétiser un partenariat qu’il souhaitait mener à bien depuis sa pris de fonction il y a deux ans.

« C’est arrivé comme une évidence, confie-t-il. Il ne faut pas forcément toujours aller chercher un club loin, on a un club comme le Red star, avec son histoire. Les premiers contacts se sont faits à peu près en décembre 2020. Ils sont venus nous voir, on a échangé, ils sont venus voir les séances qu’on a pu mettre en place, et c’est comme ça que les choses ont matché. » Il ajoute que « tout au long de l’année, il pourrait y avoir des échanges ».

Du côté du club basé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), on se réjouit aussi de ce rapprochement. « Ce n’est pas notre territoire, mais [vu] les valeurs qu’on a senties le jour où on a fait cette visite (à Plaisir, Ndlr), on s’est dits ‘‘On y va’’ », assure Souleymane Camara, manager général du Red Star. Steve Marlet évoque lui l’importance de « se retrouver sur les valeurs » et de « prendre plaisir à travailler ensemble ». « Donc c’est important d’échanger avant. Ça remonte à il y a un an, les premiers contacts avec le club, donc on eu le temps […] de voir que c’était une évidence », estime l’ancien attaquant des Bleus.

« Tout au long de l’année, il pourrait y avoir des échanges »

« On a eu l’occasion de recevoir des éducateurs du club, mais ça pourrait très bien être aussi dans le sens inverse, pour voir quelle est la philosophie de jeu à Plaisir, ce qu’on peut transmettre aux jeunes, avance-t-il. Ce sont de véritables échanges qui vont se créer. Donc il y a l’aspect technique, mais pas que. […] Pour l’instant, […] on n’a pas poussé ce partenariat sur l’aspect technique (en raison de la crise sanitaire, Ndlr). Là, ce qu’on peut faire, c’est exposer notre philosophie de jeu, avec un vrai cahier qu’on a donné à tous nos partenaires. »