Entre le 1er et le 4 décembre, les adhérents des Républicains pourront choisir le candidat qui les représentera lors des élections présidentielles d’avril prochain. Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, fera partie des cinq candidats. Face à elle, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Michel Barnier, et enfin Éric Ciotti.

Le lundi 15 novembre, à la veille de la clôture des inscriptions pour participer aux votes, Valérie Pécresse a tenu un meeting de campagne, dans le département dont elle a été députée pendant de nombreuses années. Ce sont plus de 900 personnes et de nombreux élus locaux, réunis au théâtre national de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), qui l’ont accueillie.

Si la candidate avoue qu’elle aurait préféré « des primaires ouvertes comme la dernière fois », elle explique avoir décidé « de jouer selon les règles qui avaient été choisies par les militants ». Une organisation de primaires dont semblent se féliciter tous les élus présents ce soir-là comme Pierre Bédier, président du Département et de la fédération yvelinoise des Républicains, qui parle d’une organisation « ordonnée et pacifiée ».

« La droite est de retour, et si je suis candidate à cette élection présidentielle, je vous le dis ce soir, c’est pour gagner », déclare fièrement Valérie Pécresse durant son discours. « J’ai la conviction que pour redresser notre pays […], pour relever une France qui a été abîmée […], on a besoin des solutions de la droite, on a besoin d’autorité, on a besoin de liberté, on a besoin de placer la dignité au cœur d’une politique », plaidera-t-elle avant d’aborder durant la suite du meeting les grandes thématiques de sa campagne.

Avant son discours, plusieurs élus présents prendront la parole les uns après les autres. « Elle est l’une des reines de l’innovation », vante Jean-Michel Fourgous (LR), président de la communauté d’agglomération de SQY avant son arrivée sur scène. « Je sais qu’avec toi, ma chère Valérie, nous pouvons nourrir des ambitions pour la France. Il nous faut un projet de franche rupture […], et de droite assumée pour relever ce beau pays que nous aimons, la France », poursuivra-t-il en sa présence.

Gérard Larcher, président du Sénat, rappellera son « impartialité absolue ». Il félicitera la présidente de Région pour la « campagne qu’elle conduit avec une énergie, une force exceptionnelle, en maîtrisant ses dossiers avec talent ». Valérie Pécresse le remerciera ensuite de « maintenir ce cap de l’unité qui est tellement précieux pour toute la droite ».

Pour remporter la victoire, Valérie Pécresse se dit prête à « s’élargir » et à faire appel au soutien de l’UDI et d’Hervé Morin. Et d’indiquer que si elle remporte la primaire, sa candidature sera « évidemment une candidature de la droite, mais élargie à nos alliés du centre, avec lesquels nous avons mené toutes nos batailles et gagné toutes nos victoires ».

Autour de Valérie Pécresse, étaient également présents des élus locaux et des visages connus des Yvelinois, Sophie Primas, sénatrice, Alexandra Dublanche, conseillère régionale, Othman Nasrou, conseiller régional et conseiller municipal de Trappes, ou encore Philippe Benassaya, député de la 11e circonscription des Yvelines.

Lors de la réunion publique, grâce à une plateforme numérique, les participants pouvaient voter pour les deux principales préoccupations qu’ils voulaient voir traiter durant la campagne présidentielle. Au bout de 250 participations, 31 % des votants se disaient préoccupés par l’insécurité, 27 % par l’immigration et 26 % par l’islamisation. Venaient ensuite, le pouvoir d’achat, la dette publique, l’éducation, l’emploi, la santé, l’environnement, la justice, les retraites et le logement.