Tirs de feux d’artifice et rodéos moto. Le week-end dernier, la police a dû intervenir à plusieurs reprises pour des cas de violences et de nuisances urbaines. Le vendredi 5 novembre, à Trappes, les effectifs ont tout d’abord repéré un rodéo moto vers 17 h 20 pendant leur patrouille.
Plusieurs interpellations
Mais, dans la foulée, ils ont fait l’objet d’un jet de projectile, sans que celui-ci les atteigne. Un peu plus tard dans la soirée, d’autres policiers ont été visés par des tirs de mortiers d’artifice. Encore une fois, ces derniers ne les ont pas touchés. Un homme âgé de 23 ans a en outre pu être interpellé.
Le lendemain, les forces de l’ordre ont à nouveau repéré dans l’après-midi une personne s’adonnant à du rodéo moto à Trappes. Et ils ont encore une fois fait l’objet d’un jet de pierre venant d’un groupe de personnes.
Les effectifs les ont dispersés. La moto-cross, elle, a été abandonnée sur la voie publique par son conducteur qui prenait la fuite. Le véhicule deux-roues a été récupéré par la police qui s’est rendu compte qu’il était en fait signalé volé.
Puis à Élancourt, dans la nuit du 6 au 7 novembre, les policiers ont été visés, pendant une de leurs patrouilles, par des jets de projectiles venant d’une dizaine de personnes. Les effectifs ont dû faire appel à un autre équipage pour les disperser. Ils ont fini par interpeller deux jeunes hommes âgés tous les deux de 20 ans. Ils ont depuis été placés en garde à vue.
Une recrudescence des violences urbaines ?
Enfin, à Trappes, le dimanche après-midi, un appel au 17 a conduit la police dans la forêt pour un rodéo moto. Également à bord de leurs deux-roues, ils ont réussi à intercepter l’engin pour le contrôler.
Mais le conducteur prenait la fuite avec son véhicule. Un fonctionnaire s’est alors agrippé au mis en cause. « Il a été traîné sur 15 mètres », raconte une source policière. Le fuyard a finalement perdu le contrôle de sa moto. Il a chuté au sol, permettant ainsi à la police de l’interpeller. L’affaire est toujours en cours.
Alors y aurait-il une recrudescence des violences urbaines, notamment depuis le week-end de Halloween ? Selon une source policière, ce ne serait pas le cas. Affaire à suivre.
