Après Gif-sur-Yvette, Guyancourt. L’exposition Paris-Saclay paysages, organisée pour les dix ans de l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay (Epaps), fait étape jusqu’au 30 octobre à la salle d’exposition de Guyancourt.

Photos, peintures, œuvres numériques, roman graphique

Une ville où l’Epaps, créé en 2010 par la loi sur le Grand Paris, a pour projet la création du futur quartier des Savoirs. « Plutôt que de faire une exposition classique où on choisirait des artistes ou des photographes, je leur ai proposé qu’on passe des commandes à des artistes qui viendraient arpenter le territoire, voir les paysages, et qui ramènent des œuvres en toute liberté, raconte Marc Partouche, commissaire de l’exposition. Ce n’est pas une commande publique au sens classique, puisque les artistes restent propriétaires de leurs œuvres. […] Dans la commande publique, on achète l’œuvre et elle reste dans un musée ou sur une place ou dans une collection publique. »

L’exposition tourne sur sept autres lieux, mais « ce n’est pas vraiment une expo itinérante », souligne Marc Partouche, car, si ce sont bien les mêmes artistes qui sont à l’honneur, ils présentent des œuvres différentes sur chaque lieu d’exposition. « Pour l’instant, il n’y a aucun lieu qui peut accueillir la totalité des œuvres, donc, à chaque fois, l’expo met en valeur le lieu avec des œuvres différentes, un accrochage différent, précise-t-il.

Le rêve, ce serait qu’il y ait un visiteur qui voit toutes les expos. […] Ce n’est pas du tout les mêmes œuvres qu’on met en caisses, qu’on redéballe et qu’on raccroche à chaque fois, l’idée est quand même de mettre en valeur chacun des lieux qui nous accueillent. »

Des lieux vus par sept artistes qui présentent leurs œuvres, avec des techniques différentes. Les photographes Miguel Chevalier, Céline Clanet et Arno Gisinger, les plasticiens Fabrice Hybert, Alain Leloup, Bernard Moninot, et l’auteure de roman graphique, Florence Gilard, exposent œuvres numériques, photos, peintures, et donc roman graphique. Des œuvres qui représentent le territoire de Paris-Saclay sous différentes formes.

« Je voulais qu’il y ait toute une série de regards différents […], d’autres manières de rendre compte de ça », affirme Marc Partouche, mettant en avant la générosité des artistes, qui « ont produit presque le double de ce qui leur était commandé ». Lors du vernissage le 13 octobre, le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), a quant à lui salué une « belle exposition, qui mêle un certain nombre de techniques, et met en avant un territoire très divers, entre les plaines agricoles, l’urbanisme, entre les activités agricoles et l’activité de recherche ». Une exposition à visiter également en ligne, sur le site internet paris-saclay-paysages.fr, où il sera possible de retrouver l’ensemble des œuvres, au nombre de 70.