L’élection municipale partielle a vu Ali Rabeh (Génération.s) l’emporter dès le premier tour avec 58,36 % des voix. Le maire sortant retrouve donc son fauteuil.
Il aura suffit d’un seul tour aux Trappistes pour trancher. Le dimanche 10 octobre, pour le premier tour de l’élection municipale partielle, Ali Rabeh (Génération.s) l’a largement emporté avec 58,36 % des suffrages. Loin devant son principal adversaire, Othman Nasrou (Libres), qui atteint 34,89 %. Ali Rabeh va donc pouvoir achever son mandat à la tête de la ville. À noter que la participation est en hausse par rapport à 2020 en atteignant 41,59 %.
« Victoire dès la première mi-temps ! »
Dimanche soir, la victoire au premier tour de la liste « La gauche unie, pour que Trappes respire ! » a été annoncée tôt sur les réseaux sociaux. « Victoire dès la première mi-temps ! Et je ne parle pas de France-Espagne », appréciait rapidement Ali Rabeh sur sa page Facebook. Il retrouve donc le fauteuil de maire qu’il avait dû laisser après seulement une année de mandat suite à l’annulation de son élection par le Conseil d’État, qui lui reprochait d’avoir distribué pendant la pandémie des masques, dont certains étaient accompagnés de sa photo, sans le déclarer dans ses comptes de campagne.
Alors que la campagne aura été pour le moins tendue à Trappes, Ali Rabeh s’est félicité sur Twitter de sa victoire dès le premier tour avec 58,36 % des voix, et a souligné « une partielle avec une participation en hausse de six points par rapport à 2020, face à une droite zemmourisée et clientéliste ». Maire de nouveau pour cinq années, il a également tenu à remercier les Trappistes et son équipe : « Comptez sur nous pour continuer à tout donner, pour notre belle ville et ses habitants, si altruistes, si solidaires face aux épreuves. » Il a d’ailleurs été félicité par de nombreuses figures politiques de gauche, locales comme nationales.
Son principal opposant, Othman Nasrou échoue donc encore à la deuxième place, avec 34,89 % des voix, soit 1 361 voix d’écart. Et malgré son alliance avec l’ancien maire Guy Malandain (DVG) et Mustapha Larbaoui (SE) pour former une « Union républicaine pour Trappes ! », dont l’objectif affiché était de battre le maire sortant.
1 361 voix séparent les deux adversaires
« Ce soir, les Trappistes ont choisi de réélire Ali Rabeh, reconnaissent-ils dans un communiqué. Nous n’avons visiblement pas réussi à convaincre qu’une alternative républicaine était possible, ni à bien expliquer le double jeu d’Ali Rabeh ou le danger des méthodes qu’il utilise. Nous en prenons acte. » Leur communiqué remercie également « tous les électeurs qui se sont déplacés nombreux et nous ont accordé leur confiance, même si cela n’a pas été suffisant ».
Les deux autres candidats à cette élection municipale partielle échouent quant à eux loin derrière. Luc Miserey (PCF mais pas investi par son parti) se contente ainsi de 5,21 % des voix, et Patrick Planque (Lutte ouvrière) obtient 1,54 %. Enfin, tous les observateurs ont noté que la participation était en hausse comparée à l’an dernier, et cela malgré le fait que les élections partielles mobilisent habituellement peu. Dimanche dernier, 41,59 % des Trappistes inscrits ont en effet fait le déplacement dans les bureaux de vote. Avec la victoire d’Ali Rabeh en un tour, ils n’auront donc pas à s’y rendre dimanche prochain.
