Le club saint-quentinois, né de la fusion entre le SQY rugby et l’ASMB rugby, s’est incliné avec le bonus défensif sur la pelouse du Paris XO (27-21), le 3 octobre lors de la 1re journée d’Honneur.
Bien après la plupart des autres compétitions amateures, le championnat d’Honneur de rugby reprenait dimanche 3 octobre. Un championnat dans lequel figure l’Union rugby centre 78 (URC 78). Le club, né en 2019 de la fusion entre le SQY rugby et l’AS Montigny-le-Bretonneux rugby, entamait donc la troisième saison de sa jeune histoire, les deux premières ayant néanmoins été interrompues par la crise sanitaire. En déplacement sur le terrain du Paris XO, le club des coprésidents Lionel Garrigue et Jacques Moreau s’est incliné de justesse (27-21).
« C’est un terrain où nous avions pris 30 points l’année dernière (30 points d’écart pour une défaite 40-10, Ndlr), donc on était loin de penser [qu’on allait faire] un aussi bon match que [dimanche], confie le dernier cité. Nos garçons ont été très courageux et plutôt très bons. [Mais il y a] de la déception car on est vraiment passés très près de gagner. […] Ce n’est jamais bien de se réjouir d’une défaite, mais on était quand même plutôt satisfaits, avec juste ce petit regret que c’était tout à fait possible de gagner. »
Dans un match marqué par un chassé-croisé au score, l’URC 78 menait à cinq minutes de la fin, lorsqu’il a encaissé un essai fatal. Jacques Moreau déplore d’ailleurs les deux essais « identiques » encaissés sur deux ballons portés suite à deux pénaltouches, estimant que son équipe a manqué d’« un peu de puissance devant ». Une transformation et cinq pénalités viendront compléter le score pour les locaux, tandis que côté saint-quentinois, on s’en est remis au pied de son ouvreur Lucas Bourges, auteur d’un sept sur huit sur pénalité.
« On passe les cinq dernières minutes dans leurs dix mètres, il n’a pas manqué grand-chose, regrette le coprésident de l’URC 78. Si le match dure trois minutes de plus, on est tout à fait capables de gagner. Ça s’est vraiment joué sur un coup de dés. Les deux équipes étaient très proches, nos joueurs très solidaires. On n’était vraiment pas confiants en y allant, et finalement on est passés tout près. » Les visiteurs devront donc se consoler avec un point de bonus défensif. « Ça aurait été dommage de revenir sans rien après le match qu’on a fait », estime Jacques Moreau.
« On n’a pas l’ambition de monter cette année »
Le prochain rendez-vous pour l’URC 78 est fixé au 10 octobre sur la pelouse de Terres de France rugby, avant, le 17 octobre, la réception d’Aulnay, seule équipe à avoir gagné à l’extérieur lors de cette 1re journée. Un calendrier compliqué, selon le codirigeant, qui avoue : « On n’a pas l’ambition de monter cette année, je pense qu’on n’a pas l’équipe pour. Notre dernière saison référence a été il y a deux ans, car la saison dernière, la saison a été tristement courte (seulement deux matchs disputés pour l’URC 78, Ndlr). On avait terminé en milieu de tableau, 5e sur dix [il y a deux ans], on aimerait bien être au même niveau. »
Un classement qui serait insuffisant pour monter en Fédérale 3 ou même se qualifier pour les phases finales et le championnat d’Île-de-France, tandis qu’il n’y aura pas de descentes, en raison de la création d’une division régionale 1. Néanmoins, Jacques Moreau souligne aussi que la poule de dix clubs dans laquelle figure l’URC 78 semble très homogène. « Il y a des résultats qui nous ont surpris hier. Les deux équipes que je voyais les plus fortes, Chevreuse et Vitry, ont été toutes les deux battues, constate-t-il. Tous les scores sont serrés, donc je pense qu’on va avoir beaucoup de matchs équilibrés. » Alors, pourquoi pas une carte à jouer pour le club saint-quentinois ?
« On a une équipe proche de l’année dernière »
Pour tenter de bien figurer dans ce championnat, l’URC 78 s’appuiera en tout cas sur un effectif stable, renforcé par deux retours au club de joueurs qui étaient partis en province pour leurs études, tandis que dans le sens inverse, le club enregistre « quelques arrêts de joueurs âgés » et le départ de « deux frères qui sont partis pour Dreux (en Honneur, Ndlr) », fait savoir le codirigeant. « On a une équipe proche de l’année dernière, avec quelques anciens en moins », résume-t-il. Concernant le staff, c’est le trio d’entraîneurs composé de Cyril Murier, Xavier Mithouard et Guy Beugré qui officiera sur le banc. Ce dernier remplace Thomas Payen, qui a quitté le club.
