« J’accepte 40 % des propositions », affirme le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Lors d’une visite ministérielle à Magny-les-Hameaux, au sein de l’entreprise Colas, spécialisée dans la construction et l’entretien d’infrastructures, le ministre s’est notamment montré favorable aux propositions trois et cinq.

En effet, l’entreprise lui a remis un dossier stipulant les points qu’elle souhaitait améliorer pour accélérer le déploiement de son innovation. « L’intégration numérique, globalement, est moins connue de l’État et des communes. Elle touche les ressorts de la sécurité et, du coup, il y a une certaine appréhension », explique Philippe Raffin, directeur technique en recherche et développement sur le site Colas. Celui-ci fait référence aux freins que rencontre l’entreprise au niveau du numérique. Ils mettraient entre deux et trois ans pour sortir une innovation du chantier. « On pourrait aller plus vite […] il faut déverrouiller. Il y a certaines normes qui nous dérangent », affirme un membre de la direction de Colas.

Pendant la visite, ils vont justement montrer les avancées et projets technologiques de l’entreprise, comme le passage piéton autonome, la route cinquième génération ou encore le casque connecté pour une vigilance partagée.