« Je n’ai pas été arrêtée alors que je suis à risque […]. C’était mon choix », affirme Sabrina Touati, aide-soignante pendant la première vague à l’Ehpad Korian Quiéta à Montigny-le-Bretonneux. Cette employée a reçu la médaille du civisme et du bénévolat au salon Napoléon au Sénat, le soir du 21 juin. Avec elle, trois infirmiers de l’Ehpad ont également été distingués, comme Christophe Niel, Florence Agobe, et Nor-Iddin Slilem.
Seuls deux résidents sont décédés du Covid-19
Ils ont tous été récompensés pour leurs actions lors de la pandémie à l’Ehpad, explique Benjamin Jaouani, directeur de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). « La prise en charge était compliquée. C’était une surveillance rapprochée, témoigne Florence Agobe. Nous aussi on a eu peur. On a dû gérer les résidents, mais aussi les familles et leur stress et les angoisses. » Une situation qui a payé, car seuls deux résidents sont décédés du Covid-19 au sein de l’Ehpad.
C’est la Ligue universelle de bien public, une ONG reconnue d’intérêt général, qui les a distingués. « Il s’agit de la plus ancienne distinction française créée au XVe siècle. […] De nombreuses personnalités ont eu cette distinction : Churchill, Kennedy, l’abbé Pierre, François Hollande… », présente Benjamin Jaouani. Ce soir-là, 18 distinctions ont eu lieu.
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