Récidiviste, sans emploi et en situation de handicap psychique, un homme, âgé de 44 ans, a été condamné à 3 ans de prison ferme, dont un an avec sursis, le 22 juin au tribunal judiciaire de Versailles. Selon Le Parisien, il est reconnu coupable d’avoir mis le feu à la porte d’entrée de l’appartement de son ex-conjointe, dans la nuit du 22 au 23 mai dernier à Trappes. Pendant tout le procès, il a clamé son innocence.
Pourtant, lors de son audition après les faits, l’accusé avait des traces de brûlures sur sa main droite. Ce qui serait compatible avec un retour de flamme suite à l’utilisation d’un combustible liquide. Mais le mis en cause s’était justifié, en déclarant s’être blessé en sortant un plat du micro-onde, puis il a changé de version en affirmant que c’était du four.
Le jour de son passage à l’acte, il a mis le feu vers 5 heures du matin, selon le journal francilien. Son ex-femme n’était pas là. C’est sa fille, âgée de 18 ans, qui a été réveillée par des bruits dans le couloir. Et l’odeur de carburant sous la porte d’entrée l’a convaincue d’appeler les secours. Le départ de feu a néanmoins rapidement été maîtrisé. Et l’ex-conjoint a été soupçonné dans la foulée. En effet, il menaçait son ex-compagne depuis un an et s’était déjà montré violent envers elle. Des témoins l’auraient d’ailleurs vu rôder autour de l’immeuble le jour de l’incendie. Il aurait aussi sonné plusieurs fois à l’interphone. Il aurait même lancé un caillou sur l’une des fenêtres de l’appartement.
L’homme n’est pas à sa première condamnation. Selon Le Parisien, il en aurait 42 à son actif depuis 1994, pour des faits de vols, de violence, de rébellion, de détention de stupéfiants, de conduite en état d’ivresse, de dégradation de biens, de recel de vol, et de port d’arme prohibée. Il avait également été condamné pour des faits de violence contre son ex-compagne. Plusieurs mains courantes avaient été enregistrées.
Ainsi, en plus de sa peine de prison ferme, avec du sursis, l’homme fait également l’objet d’une interdiction d’entrer en contact avec son ex et de s’approcher de son appartement à Trappes, selon le média francilien. Il doit également verser 15 800 euros à CDC Habitat pour les dédommager des dégâts orchestrés sur le palier, et 1 100 euros à son ex-femme.