Les conseillers départementaux sortant conservent leurs sièges dans le canton de Plaisir. Joséphine Kollmannsberger (LR), maire de Plaisir, et Bertrand Coquard (UDI), adjoint des Clayes-sous-Bois, totalisent 54,59 % des suffrages (6 243 voix). Face à eux, l’union de la gauche et des écologistes réunit 45,41 % des voix (5 193 voix). Du côté de l’abstention, elle n’a que très légèrement diminué et atteint 68,03 % au second tour.

La droite en tête dans toutes les villes

Déjà en tête au premier tour, les candidats de la droite et du centre confirment donc leur place au second. « Avec Bertrand [Coquard], on est très heureux, on se sent vraiment porteurs du bilan du Département […], et ce retour de la population nous fait chaud au cœur, apprécie la maire de Plaisir. Surtout qu’il y a énormément de choses qui sont enclenchées, donc on veut continuer tout ça. »

Joséphine Kollmannsberger met ce succès électoral surtout sur « le fait d’avoir bien su exprimer les attentes de chaque commune », citant des projets pour chacune. D’autant plus que, contrairement au premier tour, la droite est devant dans les quatre villes. « C’est le grand chelem pour nous sur le canton, c’est assez exceptionnel, parce que c’était assez compliqué sur certaines communes, souligne Joséphine Kollmannsberger. On a eu une proximité de confiance avec les habitants et maintenant on va travailler encore plus avec les maires pour pouvoir les accompagner sur leurs attentes. »

L’union de la gauche et des écologistes, représentée par Annie-Joëlle Priou-Hasni (écolo), élue d’opposition à Plaisir, et Félicien Marguerettaz (PS), adjoint à Beynes, n’est donc pas parvenue à inverser la tendance entre les deux tours. Elle est devancée de quelques suffrages à Beynes et Thiverval-Grignon, mais compte environ 500 voix de moins à
Plaisir comme aux Clayes.

« On ne peut pas appeler ça une défaite, c’est quand même une victoire, estime Annie-Joëlle Priou-Hasni. Il y a eu un mouvement de gauche qu’on a vraiment ressenti, notamment auprès des habitants. Ils ont exprimé une volonté de changement. Le problème c’est l’abstention effectivement, donc ça sera pour la prochaine fois. »

« On ne peut pas appeler ça une défaite »

Félicien Marguerettaz estime quant à lui que la droite connaît « un net recul » par rapport à 2015. « On est contents de ce qu’on a fait, pour une première », juge-
t-il, confiant sa déception « pour les électeurs du canton, parce qu’on voit que,finalement, ça va continuer pendant sept ans encore pareil. » Et Annie-Joëlle Priou-Hasni d’ajouter leur volonté de « continuer à travailler sur le terrain » pour « faire changer les choses ».

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