Encore une affaire résolue en partie grâce à la plateforme de signalement en ligne, moncommissariat.fr. Mise en place par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, celle-ci a prévenu les effectifs d’Élancourt le 4 mars, d’un trafic de stupéfiants. Il s’est avéré concerner, a priori, plusieurs départements. Quatre personnes ont été interpellées le 18 mai. Elles seront jugées le 17 juin, suite au report de leur procès. En attendant, elles ont été placées sous mandat de dépôt.
Tout a commencé quand la plateforme a signalé aux policiers l’éventualité de ce trafic. Les informations ont été exploitées par des interceptions judiciaires, qui ont confirmé l’existence d’un trafic de type « call center » dans les Yvelines et ses départements limitrophes, comme celui d’Eure-et-Loir et des Hauts-de-Seine.
Ainsi, les écoutes, les surveillances, et le balisage de véhicules ont permis d’identifier les mis en cause actuels. Néanmoins, il était difficile pour les enquêteurs d’établir l’ampleur réelle du trafic, en raison de l’utilisation d’un réseau de communication crypté, jusqu’à ce qu’ils repèrent le véhicule du principal mis en cause.
Un trafic de type « call center »
Les enquêteurs ont donc pu délimiter le trafic et établir les rôles de chacun. Une opération d’interpellations a alors été organisée le 18 mai dans les Yvelines et à Châteaudun (28). Les différentes perquisitions ont permis de saisir au total : 1,744 kg de résine de cannabis, 207 g d’herbe de cannabis, 5,7 g de cocaïne, 220 euros, ainsi qu’une télévision et des téléphones. Puis les recherches d’informations bancaires ont également permis à la police de mettre la main sur 12 000 euros, provenant du compte bancaire du principal mis en cause. Pourtant, lors des auditions, seule la nourrice du trafic – celle qui conserve la marchandise – a reconnu sa participation au trafic. Quant aux autres suspects, ils ont nié les faits, en dépit du fait qu’une dizaine de consommateurs aient été auditionnés. Ils ont tous confirmé l’implication des auteurs. Les quatre suspects ont donc été déférés le 20 mai pour une comparution immédiate, qui a finalement été reportée au 17 juin. Dans l’attente de leur jugement, ils ont été incarcérés.
CREDIT PHOTO : capture d’ecran moncommissariat.fr