Coup de filet pour la police grâce à la plateforme moncommissariat.fr. Le 9 mars à Saint-Cyr-l’École, les forces de l’ordre ont mis la main sur un mineur de 17 ans, originaire de Guyancourt, alors qu’il était en possession de plusieurs grammes de résine de cannabis. Puis, durant la même opération, leur chien spécialisé les a conduits devant l’appartement d’une femme, âgée de 37 ans, également en possession de plusieurs grammes de résine. Ils ont tous les deux été déférés la semaine dernière.

Cela faisait plusieurs semaines que la police enquêtait sur d’éventuels trafics de stupéfiants dans le secteur de Saint-Cyr-L’École. Le 7 mars, un nouveau signalement leur est parvenu depuis la plateforme moncommissariat.fr, récemment mise en place par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. « Le ministre a souhaité que le citoyen puisse dénoncer au pied de chez lui un éventuel trafic », explique une source policière.

« On avait affaire à un bon petit dealer »

Grâce à cette plateforme, les enquêteurs ont donc pu recouper ces informations avec celles déjà glanées auparavant. Une opération de lutte contre les trafics de stupéfiants a alors été mise en place à l’adresse indiquée, avec le soutien d’une équipe cynophile spécialisée. Les fonctionnaires passeront à l’action le 9 mars.

Ce jour-là, un jeune homme âgé de 17 ans est repéré par la police. Mais à la vue de cette dernière, il a pris la fuite en se débarrassant d’un sachet plastique contenant 13 pochons de résine de cannabis, pour un poids total de 51,7 grammes. En plus, l’exploitation de son téléphone a révélé un feuillet de comptes et de messages concernant ses ventes de drogue. « On avait affaire à un bon petit dealer », lâche une source policière.

Dans la foulée, une femme est également interpellée au sein de son appartement, marqué par le chien policier, où sont d’ailleurs retrouvées trois plaquettes et demie de résine de cannabis, pour un poids total de 320 grammes. Ne reconnaissant pas les faits, la locataire de l’appartement a prétendu qu’il s’agissait de sa consommation personnelle.

Cette dernière sera condamnée en comparution immédiate à deux ans de prison, dont 18 mois de sursis. Le mineur, quant à lui, a également nié les faits. Il sera déféré à l’issue de la procédure et placé en centre éducatif fermé.

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