Tous les ans, en mars, la Ville de Guyancourt organise le Temps des femmes. Cette année, l’événement se tient bien sûr à 100 % à distance, crise sanitaire oblige. Mais il a tout de même bel et bien lieu. « La situation sanitaire actuelle ne doit pas nous empêcher de réfléchir collectivement aux questions qui traversent encore notre société, insiste la municipalité. L’égalité entre les femmes et les hommes en est une. »

Ainsi, différents rendez-vous sont prévus tout au long du mois, reprenant le thème Femmes et action de l’édition 2020, qui était tombée quasiment au même moment que le début de la première vague de Covid-19 et avait donc en majeure partie été annulée. Au programme notamment, sur la chaîne Youtube de la Ferme de Bel Ébat, une sélection de fables extraites du spectacle Les Fables de Marie de France, accueilli en résidence à la Ferme de Bel Ébat et mis en scène par Aurore Évain, rendant hommage à la poétesse Marie de France qui, « 500 ans avant l’illustre La Fontaine, […] écrit de magnifiques fables animalières inspirées d’Ésope (écrivain grec des VIIe et VIe siècles av. J.-C., et considéré comme le père de la fable, Ndlr) –, qui accorde dans ses œuvres une place inédite à la parole féminine », indique la Ville sur son site internet.

Concert, théâtre, débat, saynètes de rue

Autre rendez-vous dans le cadre du Temps des femmes : le concert du 11 mars, avec Emmanuelle Bertrand au violoncelle et Pascal Amoyel au piano, qui interprètent la sonate Titus et Bérénice, de la compositrice Rita Strohl, inspirée de la tragédie de Jean Racine. La diffusion aura lieu à 20 h 30 sur la page Facebook de la Ferme de Bel Ébat et la chaîne Youtube de la Batterie. Ce concert, tout comme les Fables de Marie de France, est programmé dans le cadre du projet Édifier notre matrimoine, visant à mettre en lumière le matrimoine dans le spectacle vivant.

Le 23 mars, à 20 h 30, c’est une rencontre-débat en visio sur le thème Charge mentale : les mères en font-elles trop ?, qui sera proposée, avec intervention de Sonia Lebreuilly, sociologue du genre. Le 24 mars, des saynètes seront jouées dans la rue, au quartier des Saules, et « présentent quatre situations sur la façon dont deux femmes se réapproprient la rue après le confinement et comment elles ont vécu ce dernier, et qui « en profitent pour rendre poétiquement hommage à leurs héroïnes : leurs sœurs, grand-mères, mères, mais aussi Beyoncé, Marguerite Duras, Marilyn, Adèle Haenel ou encore Louise Michel », indique le programme de l’événement.

Une partie de football en famille pour changer « les règles du football en mélangeant femmes et hommes, adultes et enfants pour une rencontre sportive et conviviale » est aussi prévue le 14 avril mais s’annonce très compromise en raison de la pandémie. Programme complet du Temps des femmes sur ville-guyancourt.fr.

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