Jardiner dans l’espace public des Clayes-sous-Bois. Le conseil municipal du 8 février a voté l’instauration d’un « permis de végétaliser ». Ce dispositif, que de plus en plus de communes adoptent et notamment à Saint-Quentin-en-Yvelines, permet aux habitants de proposer leur projet de végétalisation de l’espace public. La charte de ce « Permis de végétaliser » ainsi que l’ensemble des renseignements nécessaires ont déjà été mis en ligne sur le site internet de la commune.
« Promouvoir la nature en ville »
« Dans un premier pas vers la végétalisation et le travail pour la biodiversité, je vous propose l’instauration d’un permis de planter qui est un dispositif qui permet à chaque habitant, collectif ou association, sous certaines conditions, d’être acteur de son cadre de vie, a indiqué Sophie Stucki, conseillère municipale en charge de la transition écologique et de l’éducation à l’environnement, lors du dernier conseil municipal. Et donc d’apporter de la verdure, de favoriser la biodiversité, les corridors écologiques, et de lutter aussi contre la chaleur en ville. »
La municipalité y voit une occasion de « promouvoir la nature en ville », et mettra donc gratuitement à disposition certains espaces verts, où les Clétiens pourront par exemple fleurir le pied des arbres, jardiner en pleine terre ou installer des jardinières au sol. « Le permis ne concerne que l’espace public viaire, à l’exclusion des squares, parcs et des abords du chemin des Eaux qui ne font pas partie de ce dispositif et restent en gestion municipale », précise la charte du « Permis de végétaliser ».
Car le principe est logiquement encadré. Les Clétiens intéressés doivent soumettre leur projet de végétalisation à la municipalité, ainsi que s’engager à respecter la charte du « permis de végétalisation ». La mairie étudie ensuite la faisabilité du projet, et délivre, en cas de validation, une autorisation d’occupation temporaire de l’espace public, valable deux ans et renouvelable tacitement.
Après l’avoir reçu, c’est au porteur du projet de s’occuper de l’aménagement, de la plantation, et de l’entretien régulier de l’espace public désigné. Par ailleurs, la charte signée proscrit l’utilisation de plastique et engage le porteur du projet « à utiliser des plantes locales et mellifères favorisant la biodiversité de Paris et à ne pas recourir à des pesticides », précise la Ville.
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