Une maison des arts et de la musique pourrait bien remplacer un jour l’ancienne école Jacques Gillet à Villepreux. C’est l’objectif que s’est fixé la commune lors de son dernier conseil municipal le 1er février. Après avoir répondu à un appel à projets de la Région Île-de-France, nommé « Réhabiliter plutôt que construire », la Ville espère décrocher une subvention pour pouvoir justement réhabiliter l’école Jacques Gillet et la transformer en maison des arts et de la musique. Sachant que cet établissement a récemment fermé suite à l’ouverture de la nouvelle école Thomas Pesquet.

« Ce projet a du sens […] à la fois pour préserver un patrimoine culturel et historique de la ville, et à la fois pour moderniser ses structures et […] pouvoir mettre plusieurs associations dans des conditions optimales en vue du maintien des activités », présente, pendant le conseil municipal, Alexandre Guesnon (SE), adjoint en charge de la jeunesse, de la vie associative et de la prévention.

« Favoriser la biodiversité »

En effet, ce projet a pour objectif de créer un pôle d’activités culturel et associatif à « haute valeur ajoutée » pour les enfants, indique le communiqué de presse de la Ville. Pour ce faire, cette réhabilitation, si elle a lieu, concernera les deux bâtiments : le centre d’accueil de loisirs Jacques Gillet et l’école portant le même nom. Cette maison devrait permettre en plus de dynamiser la ville et sa vie sociale, ajoute Alexandre Guesnon.

Ce projet vise également à préserver l’environnement. « Conformément à notre volonté de maîtriser le développement urbain, nous limitons ainsi l’artificialisation des sols, pour préserver nos espaces naturels et favoriser la biodiversité », garantit le communiqué de presse.

D’ailleurs, ce bâtiment réhabilité pourrait faire baisser les dépenses en termes de coût énergétique, pointe le maire de Villepreux, Jean-Baptiste Hamonic (Modem), lors du conseil municipal, en réponse à une élue qui s’inquiète de la charge financière que pourrait occasionner ce nouvel espace.

50 000 euros ou 70 % des dépenses éligibles

La Ville espère donc obtenir une subvention de la Région pour mener à bien ce projet. Ce financement peut atteindre jusqu’à 50 000 euros ou 70 % des dépenses éligibles. Il servira notamment à financer les études pré-opérationnelles, afin de déterminer les différentes problématiques avant toute réhabilitation.

Cet appel à projets rentre dans une stratégie plus globale pour la Région qui a opté pour une réduction de la consommation d’espaces agricoles et naturels. « Aujourd’hui, le schéma directeur régional d’Île-de-France vise à limiter l’étalement urbain à 550 hectares annuels. À titre de comparaison, dans les années 2000, ce sont 1 800 hectares qui étaient concernés par le phénomène », montre le communiqué de presse de Villepreux.

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