La 5G testée au Vélodrome en vue des Jeux olympiques
Le Vélodrome national fait partie des sites français retenus pour tester la 5G dans la bande de fréquences 26 Ghz. Les premières expérimentations seraient « encourageant[e]s ».
Avec en ligne de mire les épreuves des Jeux olympiques qui se tiendront au Vélodrome national en 2024, les premiers tests 5G – 26Ghz ont eu lieu courant décembre dans l’enceinte de cyclisme sur piste. Ils seraient « encourageants » d’après un communiqué de Saint-Quentin-en-Yvelines. En octobre 2019, la candidature de l’Agglomération – en partenariat avec Nokia, France télévisions, Airbus et Qualcomm – avait pour mémoire fait partie des 11 retenues par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) pour expérimenter la nouvelle génération de réseau mobile, dans des fréquences bien spécifiques.
Comme les dix autres projets retenus par l’Arcep, l’Agglomération est ainsi autorisée à utiliser la 5G dans la bande de fréquences 26 Ghz, dites « millimétriques », qui offrent des débits très importants mais ont une faible portée et une faible pénétration des bâtiments. L’expérimentation menée au Vélodrome doit permettre de « développer des usages 5G innovants au service du sport, dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques 2024 », rappelle Saint-Quentin-en-Yvelines dans son communiqué. Notamment pour la restitution visuelle et audio des compétitions.
Les premiers tests ont donc été menés dans l’enceinte du futur site olympique le 10 décembre en présence des différents partenaires. « Les scénarii retenus pour cette première démonstration étaient les suivants : captation par une caméra 4K au centre de la piste pour faire remonter une vidéo 5G en streaming (flux continu), vers la régie du Vélodrome puis sur les écrans géants ; captation par une caméra 360° 4K avec plusieurs flux vidéo très lourds pour un streaming live en 5G sur Youtube », détaille le communiqué de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Interrogé par L’Écho Républicain à ce sujet, le président de Saint-Quentin-en-Yvelines, Jean-Michel Fourgous (LR), a donné quelques précisions sur les usages attendus. « Ces projets rassembleront des expériences allant de restitutions sportives augmentées de compétitions, à celles liées aux évolutions des équipements audio et vidéo fixes et mobiles, précise-t-il à nos confrères. C’est la réalité virtuelle avec un niveau de réalisme jamais atteint. La réalité augmentée est un élément important. Il y a aussi la vidéo en ultra-haute définition. Autre élément : l’adaptation de l’intelligence artificielle dans les médias sportifs […]. »
D’après l’Agglomération, l’expérimentation du 10 décembre « a permis de valider les capacités de débits offertes pour les télévisions par ce réseau 5G – 26Ghz ». De nouveaux tests devraient avoir lieu sur l’ensemble du site durant le premier semestre 2021 et « des expérimentations et des démonstrations auront lieu dans l’enceinte olympique jusqu’au 30 mai 2023, en vue des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 ».
