S’il y a un cinéma qui se fait attendre, c’est sans doute celui qui doit voir le jour dans la zone de Pariwest à Maurepas. Depuis novembre 2018 et la pose de la première pierre symbolique du chantier, alors que les premières projections de films étaient initialement prévues pour octobre 2019, l’ouverture du cinéma a été à plusieurs reprises décalée. Certains commençant même à douter qu’il finisse bien par sortir de terre, au vu d’un chantier sans évolution depuis des mois, même depuis la reprise du projet par CGR cinéma.

Lors du conseil municipal du 8 décembre, le maire de Maurepas, Grégory Garestier (DVD) a justement été interrogé à ce sujet. « On n’entend plus parler du cinéma à Pariwest ? On a des nouvelles ? », a ainsi demandé Martine Fayolle, élue d’opposition de la liste « Maurepas dynamique et solidaire », pendant les échanges portant sur une convention d’objectifs avec le cinéma des Sept mares. L’occasion pour le maire de partager les derniers éléments que CGR lui avait communiqués.

« Les travaux reprennent au premier trimestre 2021, la livraison est prévue pour 2022, a répondu Grégory Garestier. À cause de la crise sanitaire, ça a pris du retard mais le projet est toujours sur les rails. On était en contact il n’y a pas longtemps avec l’entreprise qui se charge des travaux. Je rappelle qu’il y a eu un nouvel accord entre CGR et Cinémovida (voir La Gazette du 25 février 2020), et qu’à ce titre, il y a eu des modifications et qu’il n’y a pas de soucis sur le projet. Il est toujours en cours et les travaux reprennent bien en début d’année prochaine. »

À propos de ces « petites modifications », le maire a précisé que le projet annoncé depuis deux ans n’avait pas changé, concernant le nombre de salles, de places de parking, etc. Si cela avait été le cas, cela nécessiterait un nouveau passage devant la Commission départementale d’aménagement commercial. Le futur cinéma de Maurepas doit donc toujours comprendre huit salles, dont deux bénéficiant des dernières technologies, pour un total de 1 700 places assises.

Et Grégory Garestier de conclure les échanges à ce sujet, pour reconfirmer que « le projet n’est pas abandonné » : « Si j’avais une mauvaise nouvelle à vous annoncer, vous avez la certitude que je vous l’annoncerais, mais aujourd’hui, ce n’est pas le cas. »