Saint-Quentin-en-Yvelines veut être prête à mener une importante campagne de vaccination au Vélodrome national en début d’année prochaine, une fois les vaccins disponibles. C’était l’un des objectifs principaux de l’organisation d’une deuxième vaste opération de tests Covid-19 les 1er et 2 décembre derniers dans le temple du cyclisme français. Pendant ces deux journées, jusqu’à 1 000 personnes par jour pouvaient bénéficier d’un test antigénique avec un résultat en moins de 30 minutes.

« L’objectif final, c’est la vaccination avec la meilleure organisation possible, explique Jean-Michel Fourgous (LR), président de Saint-Quentin-en-Yvelines, à propos de la campagne de tests réalisée au vélodrome la semaine dernière. Là, on teste, pour préparer l’opération de vaccins : on va transformer ce vélodrome en ‘‘vaccinodrome’’. » Même si le déroulé précis de la campagne de vaccination nationale n’est pas encore connu, Jean-Michel Fourgous prévoit que l’Agglomération devra être « capable de passer 100 000 vaccinations en deux mois », en début d’année selon lui.

« On aura encore une organisation un peu différente (de celle de la semaine dernière, Ndlr), mais il y a déjà une évolution par rapport à la première opération, poursuit le président de Saint-Quentin-en-Yvelines. On a deux jours pour mettre au point ce dispositif. Il faut que ce soit beau et rassurant parce que la vaccination c’est plus engageant [que le test], on essaye de faire ça de façon très professionnelle. »

Entre la campagne de tests de début septembre et celle de la semaine dernière, l’organisation a en effet été peaufinée. Cette fois-ci, l’aire centrale du vélodrome comptait dix tentes, dans lesquelles des pharmaciens pouvaient tester deux personnes en même temps. L’entrée des personnes se faisait par l’entrée principale du bâtiment. Elles remplissaient ensuite leur feuille avant de se rendre sous l’une des tentes, s’y faire tester et en sortir par l’autre côté pour rejoindre un espace où attendre les résultats. Un fonctionnement qui permet d’éviter tout croisement entre les personnes.

Et contrairement à la première session où l’Agglomération s’occupait d’organiser les horaires de rendez-vous, les volontaires pouvaient cette fois-ci réserver directement leur créneau sur l’application Doctolib. « Là, vous avez l’image du futur ‘‘vaccinodrome’’, SQY est prêt pour ça », conclu Jean-Michel Fourgous.

L’autre objectif de la campagne de la semaine dernière était de permettre aux personnes de se faire tester à l’approche des fêtes, mais aussi dans la perspective du déconfinement. Dans l’entourage du président de Saint-Quentin-en-Yvelines, on nous précise en effet que les entreprises de l’agglomération ont été invitées à participer à l’opération de la semaine dernière, « pour qu’il n’y ait pas de cluster en entreprise et que les gens qui étaient en télétravail puissent revenir en présentiel ».

Mais à l’ouverture de l’opération, mardi 1er décembre au matin, de nombreux créneaux de tests n’étaient pas encore réservés, particulièrement dans les heures creuses. Une situation qui peut s’expliquer par le nombre de structures qui proposent désormais des tests à Saint-Quentin-en-Yvelines, où « entre 1 000 et 2 000 tests » sont réalisés par jour selon Jean-Michel Fourgous.