Alors qu’un hommage national est prévu le 21 octobre, certaines communes de SQY ont déjà commencé à se rassembler à la mémoire du professeur d’histoire-géographie, retrouvé décapité à Conflans-Sainte-Honorine. Le vendredi 16 octobre, Samuel Paty, enseignant au collège du Bois-d’Aulne, a été retrouvé mort, non loin de son établissement. Son présumé agresseur, un jeune homme de 18 ans, originaire d’Évreux, a été abattu par la police. Le parquet national antiterroriste a annoncé s’être saisi de l’enquête et le président de la République a dénoncé un « attentat terroriste islamiste caractérisé ».

Le maire de Guyancourt, François Morton (DVG) a invité, dès le dimanche 18 octobre, les habitants à se rassembler à 15 h sur le parvis de l’hôtel de ville, pour rendre hommage au professeur, père d’un enfant de 5 ans.

Montigny-le-Bretonneux et ses habitants se sont recueillis le lendemain, à 12 h, également sur le parvis de l’hôtel de ville, pour observer une minute de silence pour l’enseignant « lâchement assassiné » , commente le post Facebook de la Ville. Magny-les-Hameaux rendra également hommage au professeur ce mardi 20 octobre sur le parvis de son hôtel de ville, avec une minute de silence et un dépôt de fleurs. La commune a également mis en berne son drapeau.

Un hommage national est par ailleurs prévu le 21 octobre. La ville de Villepreux organise en collaboration avec les directeurs d’établissements une marche, à la mémoire de Samuel Paty, à 18 h, qui partira place de l’hôtel de ville, pour finir au collège Léon Blum.

Plaisir fera de même devant les collèges Blaise Pascal à 17 h 30 et Guillaume Apollinaire à 18 h afin d’observer une minute de silence. Un hommage sera également rendu par Voisins-le-Bretonneux ce mercredi à 18 h sur le parvis de la mairie, tout comme par La Verrière de 16 h à 17 h devant le collège intercommunal Philippe de Champaigne au Mesnil-Saint-Denis. De leur côté, Élancourt, Trappes, Maurepas et Les Clayes-sous-Bois ont pour l’instant mis en berne leurs drapeaux en hommage à l’enseignant.

Du côté de l’enquête, le professeur avait montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours d’enseignement moral et civique quelques jours plus tôt. Des tensions au sein de l’établissement auraient ensuite émergé, selon les informations de 78actu. Le 19 octobre, quinze personnes étaient en garde à vue, selon Le Parisien. Quatre d’entre elles seraient issues du cercle familial de l’assaillant.

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