Les élèves de l’école maternelle Daudet et ceux de l’école primaire Saint-Exupéry seront réunis en septembre 2022 sur le site de cette dernière. Un groupe scolaire va y être constitué, ce qui va nécessiter une réhabilitation de l’école Saint-Exupéry et son extension. Cette opération, longuement discutée lors du conseil municipal du 23 septembre, va entraîner un véritable jeu de chaises musicales puisque, pendant les travaux, les primaires de Saint-Exupéry auront cours dans un bâtiment municipal du quartier de la Haise.

« Tout est venu au départ de la refonte de la carte scolaire qui a été faite il y a trois ans », nous explique Adeline Guilleux, adjointe aux grands projets et en charge de la vie scolaire durant le mandat précédent, de la genèse du projet, proposé à l’origine par la directrice de l’école Daudet.

Lors du dernier conseil municipal, l’élue avait détaillé les objectifs du regroupement des deux écoles : « C’est une relocalisation permettant aux familles de déposer leurs enfants dans un même groupe scolaire, la fin du transfert des enfants de l’école maternelle sur le temps de la cantine (ils mangent à l’école Saint-Exupéry, Ndlr), des locaux périscolaires centralisés pour les deux tranches d’âges et l’optimisation des coûts de fonctionnement. » L’adjointe nous précise également que l’école Daudet « allait devenir trop petite », compte tenu de la construction des nouveaux immeubles rue de la Gare.

Pour créer ce nouveau groupe scolaire, un nouveau bâtiment va être érigé sur la zone enherbée située derrière l’école Saint-Exupéry, qui va, quant à elle, bénéficier d’un coup de jeune. « L’école Saint-Exupéry va être doublée, résume Adeline Guilleux. Donc chaque école aura une partie de l’existant, et une partie dans la neuve. »

Dans le détail, les travaux prévoient « la création de deux classes supplémentaires en maternelle – avec à terme une école maternelle de sept classes -, d’une classe élémentaire (portant le nombre total de classes de primaire à neuf, Ndlr), d’un accueil de loisirs en maternelle, d’une salle de motricité, la réhabilitation des aménagements intérieurs et la modification des affectations des salles » ainsi que « l’amélioration de la qualité énergétique du bâtiment », indique l’adjointe aux grands projets.

Le coût total de ce projet est chiffré à 3,286 millions d’euros. Un montant qui sera financé aux deux tiers par des subventions du conseil régional, du conseil départemental ainsi que par le fonds de concours de l’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’objectif de la municipalité est que les travaux de l’école Saint-Exupéry débutent en juillet 2021, et que les élèves des deux écoles intègrent le nouveau groupe scolaire à la rentrée de septembre 2022.

Les élèves de l’école maternelle Daudet resteront dans leur établissement actuel jusqu’à la livraison du nouveau groupe scolaire. En revanche, les travaux de l’école primaire Saint-Exupéry ne peuvent se dérouler en présence des enfants. Les élèves de Saint-Exupéry feront donc leur rentrée de septembre 2021 dans un bâtiment municipal du quartier de la Haise, situé juste à côté de l’école Camus, pour y passer toute l’année scolaire. Pour cela, ce bâtiment va également être réhabilité en profondeur, entre janvier et juillet prochains. Il va ainsi faire l’objet d’une isolation thermique, d’un ravalement, d’une redistribution complète des espaces à l’intérieur, d’une mise aux normes, et de la création d’un ascenseur pour le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite, a détaillé la majorité lors du conseil municipal du 23 septembre.

Par ailleurs, une fois que ce bâtiment n’accueillera plus les enfants de l’école Saint-Exupéry, le conservatoire de musique s’y installera le temps des travaux de réhabilitation du château de Plaisir. Le 23 septembre, en réponse à une question de l’élue d’opposition Annie-Joëlle Priou-Hasni (DVG), la municipalité a indiqué qu’elle n’avait pas encore pris de décision sur le devenir de ce bâtiment rénové après le départ du conservatoire. « Mais on aura un bâtiment qui sera complètement réhabilité, souligne Adeline Guilleux. De toute façon, le coût de toute la réhabilitation de ce bâtiment équivaut au coût qu’on aurait eu pour louer des préfabriqués (afin d’accueillir les élèves pendant les travaux, Ndlr). » Une fois l’école Daudet libérée, le devenir du lieu n’aurait pas encore été décidé non plus.