Pendant l’opération de dépistage du Covid-19 qui s’est déroulée au Vélodrome en début de semaine dernière, le président de Saint-Quentin-en-Yvelines, Jean-Michel Fourgous (LR), a répété à plusieurs reprises son intention d’intensifier les tests. « On voit bien que le test, aujourd’hui, c’est l’arme indispensable », estime le président de SQY. Il rappelle qu’environ 2 000 tests ont déjà eu lieu dans l’agglomération au cours des précédentes opérations, chiffre qui a donc plus que doublé après celle de la semaine dernière.
« Puisqu’on a accès à des tests massifs, il faut aller plus loin, prévoit Jean-Michel Fourgous. Je sais qu’on va refaire une opération encore plus performante, encore plus forte. » Aucune date n’a encore été fixée, mais il estime que les tests sont nécessaires, surtout au regard des détections récurrentes de cas dans des crèches et des écoles saint-quentinoises, menant à plusieurs fermetures de classes (voir page 5).
Dans la continuité, le président de l’Agglomération annonce qu’un travail est en cours avec l’Agence régionale de santé (ARS) pour ouvrir un centre permanent de dépistage du Covid-19. Selon Jean-Michel Fourgous, deux structures permanentes devraient ouvrir dans les Yvelines et il se montrait confiant que l’une d’elles soit à Saint-Quentin-en-Yvelines : « On va essayer d’avoir un centre permanent jusqu’à la fin de l’année, c’est en négociations avec l’ARS. On cherche l’endroit sur Trappes, parce que c’est la ville la plus touchée. »
Lors du conseil communautaire du 10 septembre, le président de SQY et le maire de Trappes, Ali Rabeh (Génération.s), ont échangé sur ce sujet et l’ouverture d’un centre à Trappes, près de la gare, semblait proche de la concrétisation. « Le centre sera plutôt implanté vers le 20 septembre car il reste quelques aménagements à faire », prévoyait Ali Rabeh.
Le mercredi 9 septembre, l’ARS Île-de-France a justement annoncé l’ouverture de 20 centres de dépistage Covid dans les départements franciliens à partir de la mi-septembre, sans nous confirmer que l’un d’eux serait bien à Trappes, précisant simplement que leur localisation était « en cours de finalisation, en lien avec les élus des municipalités concernées ». L’activité de ces centres sera « exclusivement dédiée aux tests virologiques RT-PCR », précise l’ARS.
« Ils réaliseront à minima 500 tests par jour et fonctionneront six jours sur sept de 8 h à 19 h jusqu’à la fin de la période hivernale, détaille le communiqué. La réalisation des tests se fera sans rendez-vous, mais avec des plages horaires entièrement dédiées à des publics prioritaires : personnes présentant des symptômes évocateurs de Covid-19, et les personnes identifiées comme cas contact à risque, le tout avec un engagement de restitution des résultats sous 24 heures. »
L’objectif de ces 20 centres sera de pallier les difficultés d’accès aux tests ainsi que les délais d’attente souvent constatés dans les laboratoires. « La mise en place de 20 centres de dépistage dédiés au Covid permettra de faciliter l’accès aux examens de détection pour les publics prioritaires, de réduire les inégalités de santé en assurant une répartition équitable des capacités de tests sur le territoire régional, et de soulager la pression sur les laboratoires de ville afin de garantir l’accès aux examens de biologie médicale hors Covid, notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques », conclut l’ARS.