L’ouverture du gymnase du Moulin à vent, à Coignières, dans sa nouvelle version, se fait attendre. Prévu pour début septembre, le lever de rideau sur l’équipement, qui a subi des travaux de rénovation depuis novembre dernier, a dû être reporté de quelques semaines. La faute à la crise sanitaire, qui a empêché la commission de sécurité de se réunir.

Cette commission, pilotée par l’État, devrait néanmoins se tenir « possiblement le 16 septembre » même si « ça peut bouger », fait-on savoir dans l’entourage du maire de Coignières, Didier Fischer (DVG), qui espérait sa tenue le plus vite possible et assure que « dès qu’on a l’aval de la commission de sécurité, on ouvre ». Il évoque ainsi une « inauguration à la fin du mois ».

« On a traversé une situation de crise, confie l’élu. Le gymnase devait être livré fin août, les travaux sont achevés, mais il y a un certain nombre de retards en chaîne dans les commissions de sécurité. […] De leur côté, ils ont un peu de retard à rattraper, de notre côté on a tout fait pour essayer de tenir les délais, même si on les a un petit peu dépassés. Le gymnase aurait pu être livré un mois plus tôt si on était restés dans les clous de ce qui était prévu. »

« D’une manière générale, les usagers du gymnase comprennent que ça n’a pas été simple cette année et qu’on a fait le maximum pour que les choses soient résolues pour la rentrée, avec 15 jours ou trois semaines de décalage », ajoute Didier Fischer. Il souligne qu’il aurait « pu, par arrêté » ouvrir le gymnase mais ne voulait pas prendre ce risque car « s’il se passe quoi que ce soit, […] je me retrouve en prison ». Il se veut toutefois rassurant : « La commission des pompiers est passée le 24 août. Pour eux, il n’y a pas de souci particulier. Il y a deux ou trois remarques, mais ça va être réglé. En principe, la commission de sécurité devrait valider, mais il faut qu’elle se réunisse. »

En attendant, des solutions ont été trouvées pour la pratique des activités sportives. « On avait mis en place un dispositif pour la période des travaux, qu’on a reconduit pour, j’espère, maximum un mois, indique Didier Fischer. Les associations, on leur a trouvé d’autres points de chute […]. Le collège, pour l’instant, ils demandent surtout des activités sportives d’extérieur. Les stades sont utilisés. […] On utilise aussi toutes les salles communales que l’on a, et la salle de danse du théâtre pour des activités comme la gymnastique et la danse. Les professeurs ont aussi adapté leurs activités aux locaux qu’on leur a mis à disposition. »

Mais les utilisateurs devraient donc bientôt bénéficier d’un gymnase flambant neuf, dont le coût de réhabilitation reste de 1,5 million d’euros, malgré des travaux additionnels liés à quelques imprévus, notamment dus au fait qu’« une grande partie des canalisations étaient à reprendre », selon Didier Fischer. Le maire précise que le montant de la rénovation a été « subventionné à 58 ou 59 % » et que le chantier « a été ralenti mais pas arrêté » durant le confinement. « On a un équipement qui va être nickel pendant 20 ans », se réjouit-il.