Et s’il s’agissait des prémices de la mise en place du tant attendu marché de Magny-les-Hameaux ? Depuis mercredi dernier, un village de food trucks s’installe désormais tous les mercredis de 14 h à 20 h sur le parvis de la mairie. Actuellement, deux commerçants en camionnette proposent des fromages et produits laitiers pour l’un et des produits créoles pour l’autre. Mais la municipalité espère voir cette offre s’étoffer et, si le succès est au rendez-vous, pourrait envisager des investissements plus importants pour mettre en place un marché, à l’étude depuis plusieurs années.
Le projet de marché de plein vent ne date en effet pas d’hier. Dès 2017, une consultation des Magnycois avait été favorable à un tel projet. En 2018, la Ville avait donc lancé un appel d’offres pour trouver un gestionnaire du futur marché, mais aucun n’y avait répondu. Ensuite, des rencontres avec deux gestionnaires n’ont pas abouti. « On n’allait pas dépenser 100 000 euros, comme ça nous avait été proposé par un gestionnaire, sans obligation de résultat derrière », rappelle Bertrand Houillon (Génération.s), maire de Magny-les-Hameaux.
Depuis, la municipalité œuvrait pour trouver par ses propres moyens des premiers commerçants qui seraient intéressés pour ébaucher un marché (voir La Gazette du 17 septembre 2019). Des discussions ont eu lieu cet été et se sont conclues en début de semaine dernière. Ce qui a mené à un lancement « surprise » dès le mercredi 2 septembre, avec deux premiers « commerçants en camionnette », terme utilisé par Bertrand Houillon pour souligner qu’il ne s’agit pas de food trucks de vente de plats à emporter, mais de commerçants vendant des produits alimentaires.
« L’objectif pour nous est d’avoir une offre de commerces complémentaire, qui préfigurerait éventuellement la mise en place d’un marché à terme », résume le maire de Magny-les-Hameaux. Ce dernier en profite justement pour lancer un appel à d’autres commerçants intéressés, précisant qu’il faut qu’ils soient autonomes car la Ville ne dispose actuellement pas d’installations électriques ou d’étals.
« On verra à terme si ça fonctionne, s’ils trouvent leur clientèle et si ça s’étoffe, après on verra pour la mise en place d’un marché, ce qui nécessitera un certain nombre d’investissements de tableaux électriques, éventuellement d’étals, de couverture, etc., souligne Bertrand Houillon. On évolue en testant, c’est ce qu’on fait toujours à Magny. » Le mercredi 2 septembre, et malgré un lancement de dernière minute, de nombreux Magnycois se sont en tout cas rendus au désormais dénommé « Village food trucks ».