« L’incompréhension n’a d’égale que la colère ressentie face à ces agissements. Cet acte de dégradation gratuit est inacceptable et intolérable », réagissait sur les réseaux sociaux, le maire de Villepreux, Jean-Baptiste Hamonic (Modem), le 25 août. Ce jour-là, était découvert le saccage du préfabriqué qui accueille le centre de loisirs de l’école Gérard Philipe.

« Les dégâts sont importants, le mobilier est dégradé, il y a de la peinture partout, nous raconte le maire de la commune en colère. Ce sont des traces qui resteront. » La commune a porté plainte le lendemain après-midi. Une enquête est en cours.

Selon le maire, ce ne serait pas un acte de violences urbaines. « On serait plutôt sur une bande de jeunes qui a passé le temps en faisant ce genre de choses », suppose-t-il. Aucun suspect n’a pour l’instant été identifié. « On n’a pas de témoin extérieur, révèle une source policière. La mairie s’en est rendu compte quand elle a voulu préparer les classes. Cette intrusion n’est pas datée. »

En attendant, le préfabriqué a été remis sur pied pour accueillir les enfants dès le 31 août. « Il y aura un inconfort pendant quelques mois. On s’en serait bien passé. […] Le gros a été rattrapé. Mais cela va engendrer un coût supplémentaire », précise Jean-Baptiste Hamonic.

CREDIT PHOTO : Mairie de Villepreux