Valérie Pécresse (Libres) s’est rendue le 18 juin à Plaisir au sein de la maison de santé provisoire La Ruche. Cette structure a été aménagée dans des locaux du centre hospitalier de Plaisir, en attendant l’arrivée de la future maison médicale du même nom, d’une surface de 600 m2 et qui doit être livrée en 2022 sur un terrain de 2 600 m² situé dans l’enceinte de l’hôpital.
à l’occasion de sa visite, la présidente de la Région Île-de-France, accompagnée de la maire de Plaisir Joséphine Kollmannsberger (LR), a entre autres salué un projet « visionnaire », qui permet « de tourner l’hôpital de Plaisir vers la ville » en plaçant notamment la future maison de santé « comme un trait d’union entre la ville et l’hôpital ».
Pour rappel, le Département financera la construction du futur équipement. La Ville en assurera la gestion une fois qu’il aura vu le jour. En attendant, ce sont quatre praticiens qui se sont installés dans les locaux provisoires à partir de début mars. Parmi eux, Imane Maarifi. Infirmière libérale, cette Plaisiroise s’est retrouvée en première ligne lors de la crise sanitaire. Mobilisée en réanimation à l’hôpital de Trappes ainsi qu’au domicile de patients en soins palliatifs, elle a pu revenir dans son cabinet de la maison de santé provisoire depuis le 11 mai.
Un cabinet dont elle se montre très satisfaite. « C’est super, ils (l’hôpital, qui a mis à disposition les locaux, Ndlr) ont été hyper réactifs, dès que l’on a un souci, on peut compter sur eux, juge la jeune femme. En plus, les loyers sont très modérés. » Des loyers de « 250-300 euros par mois, [alors que] je payais 850 là où j’étais avant (au Valibout, Ndlr) », souligne-t-elle.
Jessy Joly fait aussi partie des quatre occupants des lieux. Cet ostéopathe est arrivé il y a deux semaines. « Moi, dans le cadre d’une création d’activité, c’est une opportunité assez unique, se félicite-t-il à propos de cette première installation seul, lui qui avait jusqu’alors effectué des remplacements et collaboré avec un ostéopathe dans le 92. La mise à disposition était un peu longue, mais il y avait plein de procédures administratives, en plus des travaux d’aménagement […], mais c’est vrai que là, maintenant que l’on a les locaux, on se dit que c’est quand même une chance d’avoir cette proximité avec l’hôpital. »
Une psychologue et une orthopédagogue exercent également au sein de cette structure provisoire, tandis qu’un médecin généraliste s’est notamment engagé à venir dans la future maison de santé.