La crise sanitaire actuelle a eu raison de la tenue des compétitions sportives. Dans les différentes disciplines collectives notamment, la saison 2019-2020, interrompue suite à la pandémie de Covid-19, ne reprendra pas. Notamment en handball, premier sport à s’arrêter définitivement. La Fédération française de handball (FFHB) l’avait annoncé dès le 23 mars.

« Le Bureau directeur de la Fédération française de handball […] a donc pris la décision d’arrêter définitivement toutes les compétitions », avait indiqué la FFHB dans un communiqué. Aucun titre de champion de France, champion régional, champion départemental ou vainqueur de la Coupe de France, à tous les niveaux, ne sera décerné pour la saison 2019-2020. »

La FFHB ajoutait qu’il n’y aurait « pas d’année blanche » et que les classements seraient « arrêtés à date ». Ce qui signifie, par exemple, pour les championnats amateurs nationaux, une montée et demie par poule. Le 1er de chaque groupe et les meilleurs 2es – les barrages d’accession entre les 2es de poules ne pouvant se tenir – accéderaient à la division supérieure. Les deux principales formations seniors de SQY, les féminines de Montigny-le-Bretonneux et l’équipe masculine de Plaisir, resteraient donc respectivement en N2 et N3. Les Ignymontaines étaient 4es et les Plaisirois 8es de leur poule de 12 équipes, après respectivement 16 et 14 journées, sur un total de 22 journées.

Le président du Plaisir handball club, David Frappart, se dit ainsi « frustré de ne pas pouvoir terminer la saison », car il aurait préféré « se maintenir sur le papier jusqu’à la fin de saison plutôt que sur une décision de fin de championnat », confie-t-il, jugeant toutefois la décision « logique ».

Après un exercice 2019-2020 « de transition », où l’objectif du maintien a été atteint avec un changement d’entraîneur et des jeunes qui « se sont bien intégrés » malgré un début de championnat « un peu compliqué » selon le dirigeant, Plaisir se tourne déjà vers la saison prochaine. « On a quasiment déjà tout préparé, le planning d’entraînement est prêt, assure David Frappart. Si on procède comme les années précédentes, on va reprendre l’entraînement autour du 15 août. Après, ça va dépendre des décisions gouvernementales et du fait que la mairie nous redonne ou pas accès au gymnase. »

Une certitude en tout cas, ce sera sans Bruno Potard, qui entraînait l’équipe première depuis le début de saison et a décidé de quitter le club fin mars. Il sera remplacé par Cyril Hamida, qui coachait notamment les féminines d’Ajaccio et Laon cette saison en N2, et officiait comme assistant sur les stages de l’ex-international Joël Abati. Il aura aussi en charge les moins de 13 ans féminines.

Les instances planchent en tout cas sur plusieurs scénarios de reprise pour les championnats amateurs, à différents échelons. Au niveau départemental, « trois scénarios » sont ainsi explorés, d’après Victor Garriguet, directeur du Comité des Yvelines de handball, qui gère les tournois à cet échelon. « [Le scénario] que nous souhaitons le plus, c’est une reprise en septembre, expose-t-il. Auquel cas, on estime que l’impact Covid serait minimal. On travaille également sur un schéma de reprise à la Toussaint et l’éventualité d’un schéma de reprise en janvier. »

Autre chantier : celui des aides économiques pour les clubs. « Il y a différents schémas à l’étude », comme « des remises gracieuses sur les affiliations pour la prochaine saison », ou encore l’annulation d’appels à projets pour pouvoir « dispatcher de manière équitable » des subventions, fait-il aussi savoir.