Jean-Michel Fourgous (LR, liste DVD) rempile pour un cinquième mandat. Maire depuis 1996, ce dimanche 15 mars, il est encore une fois sorti en tête dès le premier tour. Il obtient 56,93 % des suffrages. Les listes de Catherine Perrotin-Raufaste (Génération.s, liste DVG) et Michèle Rossi (LREM, liste LREM) siégeront quant à elles dans les rangs de l’opposition pour ce nouveau mandat qui débute.
Avec plus de la majorité des voix dès le premier tour, les Élancourtois ont donc reconduit le maire sortant. « Bien entendu, on est très heureux d’avoir la confiance de nos administrés, a réagi Jean-Michel Fourgous, au micro de TV78. On est fiers, avec mon équipe, d’avoir cette confiance renouvelée, et d’avoir des partenaires comme le conseil départemental, la Région… C’est la sérénité, la confiance, la compétence, on est contents qu’elles soient reconnues de nos administrés. » Par ailleurs, à l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, Jean-Michel Fourgous entend conserver son siège de président.
La liste de gauche « Réinventons Élancourt », menée par Catherine Perrotin-Raufaste en binôme avec Jean-Claude Potier (SE), arrive en deuxième position de cet unique tour avec 30,57 % des suffrages exprimés. Un score qui leur permet d’obtenir cinq des 35 sièges du conseil municipal d’Élancourt. Sollicitée, Catherine Perrotin-Raufaste n’a pas pu nous répondre avant la mise sous presse de cette édition. En 2014, la gauche menée par Michel Besseau avait totalisé 23,76 %.
Avec sa liste « Élancourt, c’est vous ! », investie par La République en marche, Michèle Rossi arrive quant à elle troisième de ce scrutin avec 12,50 % des voix, ce qui lui permet d’obtenir deux sièges en conseil municipal. « Toute l’équipe est ravie, on aurait bien sûr souhaité faire mieux mais je dois dire que je remercie tous les électeurs qui nous ont fait confiance [et] toute l’équipe qui a fait un excellent travail parce qu’on est parti tard dans la campagne », nous expliquait Michèle Rossi, regrettant le faible nombre de votants. En rejoignant l’opposition, Michèle Rossi estime que ce sera « un moyen d’essayer de porter nos dossiers, d’être attentifs aux décisions qui vont être prises demain ».
À l’image de presque toutes les communes, le taux de participation est également en baisse à Élancourt, comparé à l’élection municipale de 2014. Contre 55,11 % de participation au tour unique de 2014, il a été ce dimanche 15 mars de 36,61 %. Une baisse logiquement mise sur le compte du coronavirus, « une crise sanitaire qui est unique dans ce siècle » souligne Jean-Michel Fourgous, ajoutant que sa nouvelle équipe va désormais être chargée d’organiser la suite avec l’État. En plus du coronavirus, Michèle Rossi voit également dans ce taux élevé d’abstention « peut-être une lassitude de vote ».
CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION