Une troisième liste est entrée dans la course des municipales à Élancourt : Michèle Rossi (LREM) sera la candidate d’« Élancourt, c’est vous ! ». Elle a été investie par La République en marche le 15 janvier, même si elle assure mener une « liste citoyenne » regroupant différentes sensibilités politiques. Michèle Rossi, récemment retraitée et dont c’est la première expérience en politique, a officiellement lancé sa campagne fin janvier.

Mais dès le mois d’octobre dernier, Michèle Rossi avait commencé à rencontrer « les habitants, les commerçants, les associations, les parents d’élèves, les professionnels de santé, etc. », énumère-t-elle. Ce qui a abouti à l’élaboration d’un programme, fondé sur trois axes principaux : la consultation des Élancourtois, « redynamiser la ville » et, logiquement, l’écologie.

« C’est un constat : on n’associe pas, aujourd’hui, les habitants aux projets structurants », tranche Michèle Rossi. La candidate fait sur ce point beaucoup référence au réaménagement de la zone des Quatre arbres, regrettant que suite au début de consultation en 2018, les habitants soient désormais « dans l’interrogation ». Sa liste aimerait faire des Quatre arbres un écoquartier. Elle évoque aussi « ce fameux débat sur la colline d’Élancourt » et estime : « Il y a beaucoup de sujets sur lesquels on veut vraiment changer le mode de gouvernance. »

« Le deuxième axe, c’est de redynamiser la ville, aussi bien sous un angle culturel que social ou économique », poursuit Michèle Rossi. La tête de liste souhaiterait par exemple « accompagner les commerçants, qui ont besoin de visibilité », ou encore proposer des lieux ou activités pour permettre aux adolescents ou jeunes adultes de se retrouver, en s’appuyant sur les infrastructures culturelles dont dispose déjà la ville, et ainsi éviter qu’Élancourt ait « ce côté de ville dortoir ».

Comme dans les programmes de tous les candidats aux municipales, l’écologie figure en bonne place dans celui de « Élancourt, c’est vous ! ». « Pour moi c’est vraiment un sujet transverse », insiste Michèle Rossi, qui voudrait par exemple améliorer la mise aux normes environnementales des bâtiments municipaux ou encore aider « les personnes à avoir des gestes responsables en lien avec les écoles, les services techniques, etc. » Et d’ajouter : « Il y a globalement, quel que soit le sujet, un manque de lien social. »

Concernant la liste, si Michèle Rossi est adhérente de LREM à titre personnel et a été investie par le parti présidentiel, elle assure qu’il s’agit d’une « liste citoyenne », dans laquelle sont présentes « des sensibilités politiques très diverses », dont des PS, PRG, centristes, et « majoritairement » des sans étiquette. La tête de liste estime d’ailleurs que l’étiquette politique d’un maire importe peu et que la campagne n’est « ni contre un homme, ni contre une étiquette politique : c’est vraiment projet contre projet ».

En mars prochain, Michèle Rossi se retrouvera ainsi face au maire sortant Michel Fourgous (LR), qui briguera un cinquième mandant à la tête d’Élancourt avec une liste de tendance centre-droit, ainsi que face à la liste de gauche conduite par Catherine Perrotin-Raufaste (Génération.s, liste SE).