Alors que Véronique Coté-Millard (UDI), ne se représentera pas pour un quatrième mandat, cinq candidats sont en lice pour prendre le fauteuil de maire. Élu d’opposition depuis 14 ans, mais jusque-là jamais en tant que tête de liste, Nicolas Hue (Génération.s, liste DVG) mènera « Un autre projet pour Les Clayes-sous-Bois ». « Nous voulons proposer un autre projet qui soit plus respectueux de notre environnement et de notre cadre de vie, un projet qui soit réellement dynamique sur le territoire », nous expliquait Nicolas Hue, qui a reçu le soutien de presque tous les partis de gauche.

Il a construit le programme de sa liste au travers de l’association « Construisons ensemble Les Clayes de demain », qui l’a désigné pour être tête de liste. Mais cette association comptera une autre candidate, Stéphanie Jamain (SE, liste Div), qui a décidé de montrer sa propre liste « Énergie positive ». C’est la première fois qu’elle participe à une élection, au cours de laquelle elle souhaite « apporter [s]on regard neuf et proposer quelque chose de différent », avec au centre de son programme, le développement durable.

L’actuelle majorité partira quant à elle divisée pour ce scrutin puisque deux adjoints, Anne-Claire Frémont (SE, liste DVC) et Philippe Guiguen (DVD, liste DVD), ont fait acte de candidature. Ce dernier se présente à la tête de « Les Clayes avec vous 2020 ». Philippe Guiguen, adjoint aux finances et élu depuis 18 ans, mise sur son expérience et un programme « crédible », au centre duquel il place « le mieux-vivre-ensemble ». S’il n’est membre d’aucun parti, il est soutenu par de nombreux partis de la droite et du centre droit.

Adjointe à l’éducation depuis deux mandats, Anne-Claire Frémont souhaite désormais prendre la suite de Véronique Coté-Millard avec sa liste « Les Clayes-sous-Bois, c’est vous ». Dans son programme, décrit comme « ambitieux mais réaliste », l’environnement et le « vivre-ensemble » occupent également une place importante. Anne-Claire Frémont est quant à elle soutenue par LREM, Agir et le Parti animaliste.

Le dernier à entrer dans la course a été Olivier Augustin (LO, liste EXG), déjà candidat Lutte ouvrière en 2008 et 2014 (4,01 %). Le nom de sa liste évoque clairement son ambition qui est de « Faire entendre le camp des travailleurs ». D’après Olivier Augustin, des élus municipaux peuvent être « les yeux et les oreilles du monde du travail » et voit dans le vote Lutte ouvrière une possibilité « d’exprimer dans les urnes cette colère qui s’est exprimée dans les mobilisations ces derniers mois ».