Dans l’ancienne cité de cheminots du quartier de la Boissière, le stationnement et la circulation auront été définitivement revus d’ici l’été. Plusieurs rues sont désormais en sens unique, le stationnement alterné a pris fin et le marquage au sol des zones de stationnement a été fait fin 2019. Restent désormais les derniers aménagements de voiries pour limiter la vitesse, comme l’a annoncé la Ville dans une lettre aux habitants le mois dernier. Un sujet à l’étude depuis de nombreux mois, qui avait inquiété les riverains fin 2018, dont certains pointent encore quelques dysfonctionnements.

Concernant la circulation et le stationnement à la Boissière, le maire de Trappes, Guy Malandain (DVG) rappelle qu’il « y avait deux problèmes essentiels ». Le premier était le stationnement alterné semi-mensuel en vigueur dans le quartier, qui faisait que dès qu’un automobiliste oubliait de changer sa voiture de côté, « les pompiers ne pouvaient pas passer, les poubelles ne pouvaient pas passer, c’était une difficulté évidente ». « Et le deuxième problème, c’est que toutes les voies étaient à double sens », poursuit le maire, ce qui pouvait générer des difficultés de circulation.

Après un long travail sur le sujet, le schéma de circulation a été réorganisé et la plupart des rues ont été mises en sens unique. La deuxième mesure a été d’instaurer « un stationnement permanent, avec un marquage au sol, en essayant de tirer au maximum vers le plus grand nombre de places, fin 2019 », précise Guy Malandain. Pour l’instant, seules les bandes de stationnement ont été dessinées, et non les places individuellement, pour permettre d’éventuels ajustements.

En novembre 2018, le projet de modification du stationnement avait inquiété plusieurs habitants de la Boissière, qui avaient interpellé le maire en conseil municipal. Ils craignaient une diminution importante du nombre de places dans le quartier. D’après les services municipaux de Trappes, il n’y aurait finalement pas eu de baisse importante puisqu’ils avaient comptabilisé dans le quartier 309 places autorisées du 1er au 15 du mois, et 351 places du 16 au 31 du mois. Le nombre est désormais de 316 places au total.

« On n’a pas perdu beaucoup de places. C’est vraiment dérisoire par rapport à la tranquillité et la stabilité que ça apporte », apprécie Guy Malandain, satisfait des retours positifs reçus à propos des nouveaux aménagements. Même si certains resteraient visiblement encore à être corrigés. À la mi-février, une habitante de la Boissière nous confiait en effet regretter le temps qu’aura mis le plan de circulation pour être finalisé, « et là, ce n’est toujours pas terminé… ».

D’après cette riveraine, le marquage récent de croix au sol – devant les portails des maisons pour indiquer devant lesquels le stationnement est interdit ou non – reste à être ajusté. « Certains portails non-utilisés ont eu des croix, certains utilisés n’ont pas eu de croix, rapporte-t-elle, peu convaincue par les améliorations. Du coup certaines personnes ne peuvent pas rentrer chez elles parce qu’une voiture est stationnée devant chez elles. Ça crée des tensions entre riverains. » D’après cette habitante du quartier, des riverains auraient également déjà pris « la mauvaise habitude » de « se réserver les places devant chez eux ».

D’où, notamment, la récente lettre de la Ville adressée aux habitants de la Boissière, dans laquelle elle invite les riverains à « rentrer les véhicules motorisés dans les espaces privatifs », afin de libérer des places et d’éviter le stationnement gênant. La lettre précise également que des aménagements de voiries seront réalisés au printemps et que les travaux « seront terminés avant l’été ».