La semaine dernière, nous avions publié un article sur l’indignation de trois têtes de liste aux municipales à Villepreux à la suite des propos tenus par Stéphane Mirambeau, maire de la commune et candidat à sa réélection (LREM, sur une liste SE), lors de ses vœux le 31 janvier. L’édile a souhaité réagir à ces critiques.

« Cela fait des mois qu’ils se drapent dans une image d’exemplarité […], qu’ils bafouent la présomption d’innocence, affirme-t-il. Et là, ils jouent les vierges effarouchées. » Selon lui, ses opposants n’ont « pas été » exemplaires, notamment ses ex-adjoints en rendant leurs délégations. « On est passés [près] du fait que la Ville soit bloquée, rappelle-t-il. Et ils me donnent des leçons […] et me disent qu’ils sont choqués des propos que j’aurais tenus. Moi, j’ai été choqué de la trahison qui s’est passée. »

Il estime aussi être « resté dans les clous » du cadre légal. « Je n’ai pas parlé de l’avenir, d’un projet, de mon programme, de mon équipe, j’ai parlé du bilan », se défend-il. Également critiqué pour ne pas avoir invité les élus à monter sur scène, Stéphane Mirambeau répond : « Il y a des élus qui sont montés […]. Je n’ai pas à les appeler, nous sommes un conseil, ils prennent la décision de monter ou de ne pas monter. »