Comme tous les ans dans les derniers jours de l’année, l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) dévoile la population légale officielle par commune. Le 30 décembre 2019, l’Insee a ainsi publié les chiffres de la population légale 2017, qui s’appliquent à partir du 1er janvier 2020.

Entrant en vigueur au 1er janvier 2020, selon la méthode de l’Insee, ces chiffres se réfèrent en effet au 1er janvier 2017, et sont issus des enquêtes de recensement menées de 2015 à 2019. Un léger décalage peut donc exister avec la réalité, mais ces chiffres servent notamment à fixer le montant des dotations de l’État aux collectivités ou encore le nombre d’élus municipaux.

Dans son étude, l’Insee compare ces chiffres de la population légale 2020 à ceux d’il y a cinq ans. À Saint-Quentin-en-Yvelines, le nombre d’habitants est ainsi passé à 232 336 habitants, contre 230 381 cinq ans auparavant, ce qui constitue une très légère augmentation de 0,85 %. Parmi les 12 communes de l’agglomération, sept ont également connu une augmentation plus ou moins significative de leur population légale en cinq ans.

En gagnant 750 habitants, c’est La Verrière qui connaît la plus forte hausse (+12,43 %). Villepreux a également connu une importante augmentation de sa démographie sur cinq années avec près de 1 000 habitants en plus (+9,68 %). À Trappes, le nombre d’habitants est monté de 8,63 % en cinq ans, soit 2 600 Trappistes en plus. Dans les colonnes du Parisien, le maire de Trappes, Guy Malandain (DVG), estime qu’il « fallait urbaniser pour permettre aux occupants de logements sociaux d’accéder à la propriété » mais prévoit désormais « trois à quatre ans » de stabilité dans les constructions.

Pour les autres communes ayant vu une augmentation de leur population légale sur cinq années, celle-ci est bien moins importante voire quasi stable : Magny-les-Hameaux (+2,79 %), Guyancourt (+1,71 %), Plaisir (+0,65 %) et Coignières (+0,07 %). Les cinq autres communes de l’agglomération ont, quant à elles, perdu des habitants en cinq ans. En nombre d’habitants, c’est Élancourt qui a connu la plus forte baisse avec 1 250 Élancourtois en moins (-4,66 %). Au Parisien, Jean-Michel Fourgous (LR), le maire d’Élancourt, explique ne pas vouloir augmenter la population « pour préserver les espaces verts qui couvrent 50 % de notre territoire ».

D’autres communes saint-quentinoises ont connu des diminutions importantes de leurs populations légales. C’est le cas de Montigny-le-Bretonneux et de Maurepas, qui comptent respectivement 870 (-2,53 %) et 720 (-3,72 %) habitants en moins. Les deux dernières communes de l’agglomération ont également vu leur nombre d’habitants chuter : Voisins-le-Bretonneux a 380 habitants en moins (-3,2 %) et les Clayes-sous-Bois en a perdu 120 (-0,67 %).

CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION