Joséphine Kollmannsberger (LR), maire de Plaisir, sera bien candidate à sa succession lors des élections municipales de mars 2020, comme elle l’avait déjà annoncé à La Gazette en octobre 2018. Elle a convoqué la presse le 13 décembre pour officialiser sa décision et inaugurer sa permanence de campagne.

Arrivée à la tête de la commune en 2012 suite à la démission de l’ancien maire Joël Regnault, dont elle était adjointe à la culture, elle avait été réélue dès le premier tour en 2014, avec 58,27 % des voix, et espère pareil sort lors du prochain scrutin municipal. « On n’a qu’une envie, c’est de continuer, car on a enclenché des projets qui donnent une image de Plaisir très dynamique, très positive », justifie-t-elle.

Elle met en avant un bilan « dont on est assez fiers », rappelant, sur le plan économique par exemple, les bons chiffres du chômage (5,6 %, Ndlr), la baisse de la dette, passée « de 78 à 38,9 millions d’euros » depuis 2001, ou encore la fin des emprunts toxiques. Sans oublier, malgré « toutes les difficultés financières qui existent sur les collectivités », le maintien de « tous les services, toutes les associations, toutes nos Atsem dans les écoles, tous nos équipements », ajoute-t-elle. « On a développé des actions très fortes au niveau du social », mentionne également la maire.

« Avec l’équipe qui est avec moi, on est dans cette démarche de continuer d’être à l’écoute et co-construire avec les habitants », résume-t-elle. Une équipe déjà au complet et qui sera renouvelée de moitié par rapport à la précédente, Joséphine Kollmannsberger la voulant « fortement rajeunie, représentative de l’ensemble de la ville de Plaisir et de tous les quartiers, avec une vraie énergie ».

« Les plus jeunes ont 20 ans, j’ai énormément de personnes entre 20 et 35 ans qui sont venus de façon très spontanée, précise la maire. Donc je pense que l’on doit correspondre à quelque chose qui fait rêver et imaginer aux jeunes que le Plaisir de demain est bien un Plaisir pour eux. »

Joséphine Kollmannsberger reste à titre personnel sous l’étiquette LR et a été investie par le parti de la majorité de droite du conseil départemental, Ensemble pour les Yvelines. Mais elle mènera « une liste très ouverte » qui rassemblera « au-delà » de la droite et du centre-droit, affirme-t-elle.

« Autour de moi, j’ai tout une série de personnes de nombreux mouvements, assure la maire. Je ne prends que les gens de bonne volonté, je ne prends absolument pas les gens par choix de quotas, de demande de partis, je ne prends les gens que parce que je considère […] qu’ils sont dans une compétence et dans un désir collectif et d’intérêt général ».

Joséphine Kollmannsberger prévient d’ailleurs : « La loyauté est quelque chose de fondamental, mais aussi l’esprit d’équipe. Quand il y a des difficultés, il faut savoir rester, continuer de travailler ensemble et non pas quitter le navire. » Un rappel à ses nouveaux colistiers, mais aussi une pique à ses dissidents, notamment l’ancien adjoint aux finances Patrick Ginter, qui a monté sa propre liste il y a environ deux mois après avoir quitté la majorité et rejoint, comme deux autres ex-adjoints, le groupe d’opposition affilié à LREM, tandis qu’en 2016, cinq élus majoritaires avaient eux été démis de leurs fonctions après un désaccord sur la fiscalité.

Quant au programme de Joséphine Kollmannsberger, il comportera quatre axes. Ils seront détaillés le 15 janvier, mais la maire insiste notamment sur l’écologie. « On est déjà dans une démarche très forte dans ce domaine-là, et ça va être un des axes très forts, expose-t-elle. 54 % de notre collectivité est verte, et il faut non seulement qu’on la maintienne mais qu’on la développe. » Le nom de la liste devrait également être dévoilé à cette occasion.