À quelques pas du marché des Merisiers, un nouveau centre d’imagerie médicale a ouvert ses portes avant l’été. À l’initiative de trois docteurs exerçant également à l’Hôpital privé de l’Ouest parisien (Hpop), le centre d’imagerie Gandhi propose de la radiologie et de l’échographie, et se différencie avec son système d’imagerie EOS. Ce dernier est un système de radiographie du squelette par rayons X avec de très faibles doses d’irradiation, permettant des radiographies simultanées de face et de profil du corps entier, le patient debout.

« Nous sommes trois radiologues qui travaillons à l’Hpop où on fait des scanners et des IRM, raconte le docteur Natacha Sayegh Dagher, rencontrée courant octobre dans le centre d’imagerie Gandhi flambant neuf dont elle est à l’origine avec deux collègues. Pour offrir un panel plus large d’examens aux patients, nous avons voulu ouvrir ce centre, qui est plus dédié à la spécialité, en imagerie ostéoarticulaire (lié à l’os et aux articulations, Ndlr) [et] en imagerie pédiatrique. » La docteur estime en effet que l’offre locale « n’est pas très fournie en radiologie pour les enfants », et que le nouveau centre est donc pratique dans « un bassin de population très jeune ».

Ce nouveau centre d’imagerie n’a pas pour objectif de concurrencer l’hôpital de Trappes mais propose des consultations qui peuvent en être « la continuité », par exemple pour « des examens complémentaires », indique la radiologue. Outre les habituels scanner, IRM et échographe, l’une des particularités du centre d’imagerie Gandhi est qu’il s’est doté d’un système d’imagerie EOS, l’un des seuls des Yvelines. Ce système innovant offre de nombreux avantages selon le docteur Natacha Sayegh Dagher : « Quand on a vécu cette technologie, on ne peut plus s’en passer. »

EOS permet une radiographie du patient debout, en faisant l’acquisition des radiographies numériques de face et de profil du corps entier en une seule fois, permettant de générer des modèles 2D ou 3D. « [Faire] les deux faces en même temps permet de ne pas avoir d’erreur, apprécie la radiologue. Et EOS permet d’avoir le patient debout dans sa situation de tous les jours, donc de voir des choses qu’on ne voit pas allongé. »

Un autre avantage d’EOS avancé est une dose d’irradiation faible : « EOS est de 50 à 85 % moins irradiant que les radiographies standard », souligne Natacha Sayegh Dagher. Sur le long terme et au fur et à mesure des radios, les patients cumuleraient donc moins d’irradiation. Les images rendues sont également jugées par la radiologue comme étant « de meilleure qualité » avec « des mesures plus précises » qu’avec du matériel standard.