Après avoir été soupçonné d’agression sexuelle sur une étudiante à Guyancourt en mai dernier, le tribunal correctionnel de Versailles a relaxé cet étudiant de 19 ans, le 19 septembre, selon les informations du Parisien. Le jeune homme, qui faisait des études d’anglais à l’Université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) a depuis changé d’orientation et d’université.

L’affaire remonte au 7 mai 2019, lorsque la jeune fille, également âgée de 19 ans et étudiante, a déclaré à la police s’être faite agressée sexuellement pendant une soirée dans un appartement. Alcoolisée, elle a raconté être allée se coucher dans une chambre, dans un état de semi-inconscience. C’est à ce moment-là, que le jeune homme en aurait profité pour lui toucher les seins, peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

En effet, l’étudiant en anglais lui avait déclaré plus tôt dans la soirée être attiré par elle. La jeune femme l’avait alors embrassé avant de lui faire un câlin, « une manière courtoise de l’éconduire », raconte Le Parisien. Un geste qui a, a priori, mal été interprété par l’étudiant.

Suite à cette soirée, l’étudiante avait rencontré la directrice de sa faculté. Et la section disciplinaire de l’université, saisie par le président de l’UVSQ, avait pris la décision d’interdire au jeune homme l’accès aux locaux de l’université pendant un an, dont neuf mois avec sursis, « soit trois mois en réalité du 8 juillet au 8 octobre 2019, soit sur la période des vacances estivales, ce qui lui permettait de poursuivre son cursus à l’UVSQ », nous précise l’université.

Article mis à jour le 26 septembre à 12h : Dans sa version originale, l’article indiquait que le président de l’université, mis au courant de l’affaire, avait interdit l’accès aux locaux de l’UVSQ pendant un an au jeune homme. L’UVSQ nous a précisé après publication de l’article que le président de l’université ne s’était pas entretenu avec l’étudiante, et que c’est la section disciplinaire de l’université qui avait exclu le jeune homme pendant un an, dont neuf mois avec sursis.