Ils reviennent de très loin. En déplacement à Bois-Colombes le 27 avril dans le cadre de la 18e journée du championnat de N3, le Plaisir handball club (PHBC) a arraché un match nul quasi-miraculeux (23-23) tant l’adversaire a mené les débats pendant une bonne partie de la rencontre. L’écart est même monté jusqu’à +8 en seconde période.

« On fait match nul en jouant d’une manière catastrophique, et on aurait pu le perdre en jouant bien, reconnaît l’entraîneur plaisirois, Victor Garriguet. On a été pitoyables pendant une bonne partie du match, mais comptablement, ce n’est pas une mauvaise opération. Si on prend les points que l’on doit prendre jusqu’à la fin de la saison, on est encore en course pour le maintien. »

À quatre journées de la fin, Plaisir pointe toujours en position de 10e et premier relégable, et accuse deux points de retard sur le 9e Haguenau. Tout reste encore à jouer même si la confiance n’est pas au rendez-vous dans les rangs du PHBC. Victor Garriguet parle même d’un groupe « très inquiet et pétrifié ».

« On ne peut pas être confiant quand on est en retard et que l’on en est à attendre des autres, concède-t-il. On a une confrontation directe à Haguenau [le 11 mai], sachant que l’on a perdu assez lourdement le match aller (35-31, Ndlr). Aujourd’hui, ce qui nous sépare d’eux, c’est cette confrontation, donc pour que l’on puisse passer devant, il faudrait que l’on gagne de six buts, donc la tâche n’est pas mince. On est obligés de compter sur nos résultats et les mauvais résultats des autres. Mais on n’est pas pour autant résignés. »

En attendant, c’est le leader, Asnières, qui se présentera au gymnase Nicole Hassler le week-end prochain. Mais l’exploit est possible si l’on en croit le coach du PHBC. « La poule est assez dense, on a battu à plusieurs reprises les premiers du moment à la maison, donc c’est quelque chose que l’on sait faire, assure-t-il. Quand on est premier du championnat, et on l’a vécu (dans des divisions inférieures, Ndlr), on sait très bien que d’aller jouer un relégable en fin de saison dans un championnat dense, on a une certaine pression car on n’a pas le droit à l’erreur. Donc finalement, c’est du 50-50. Ce sont des matchs que l’on peut et que l’on doit gagner. »

La capacité de ses joueurs à se sublimer dans cette confrontation sera une des clés pour se maintenir, tout comme celle à « rester solidaires », d’après Victor Garriguet. « C’est souvent difficile dans ces périodes-là où rien ne fonctionne, les gens ont toujours tendance à s’éparpiller et essayer de trouver des coupables, alors que chacun individuellement a sa part de responsabilité, souligne le technicien plaisirois. Donc il faut que chacun assume et soit en capacité de faire le travail nécessaire pour se remettre en question et à niveau. »

Plusieurs jeunes saint-quentinois en détection à Versailles

Ce samedi 4 et dimanche 5 mai, de 9 h à 17 h, se tient au gymnase Montbauron de Versailles une journée de détection, à l’initiative du comité des Yvelines de handball. Huit sélections départementales composées chacune de jeunes de 12 à 13 ans de toute l’Île-de-France s’affrontent sur deux jours. Le samedi est réservé au tournoi garçons, et le dimanche, place aux filles. Plusieurs clubs de SQY sont concernés. « C’est la première étape de détection des futurs talents, explique Victor Garriguet, entraîneur à Plaisir et membre du comité des Yvelines. La plupart des internationaux franciliens sont passés par là avant de faire leur carrière professionnelle. » Pour le public, l’entrée est libre.

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