Dernier quartier d’Élancourt, avec les Petits prés, à voir se poursuivre ses travaux de rénovation, les Sept mares est entré dans une nouvelle phase de réhabilitation. 2019 devrait être l’avant-dernière année de ces travaux vieux d’une décennie et devant permettre de « redynamiser ce centre-ville », d’après Bernard Desbans, adjoint LR en charge de l’urbanisme et des travaux.

Cette année sera notamment marquée par la réhabilitation du parc de l’Homme couché, situé entre le Prisme et le palais des sports. Depuis février, des allées piétonnes sont réaménagées. Puis, à l’automne, place à la revégétalisation. « C’est un parc qu’il convient de requalifier, donc il y a un traitement qui est fait au niveau des circulations piétonnes, de façon à les rendre PMR (Personnes à mobilité réduite, Ndlr), ce qui n’était pas le cas, fait savoir l’élu élancourtois. Tout le parc va être remis à neuf. » Les travaux doivent durer « six mois », selon le magazine municipal d’Élancourt d’avril 2019, qui évoque un « budget total pour SQY et la commune » de 450 000 euros pour le réaménagement de ce parc.

Les derniers éléments de rénovation seront entrepris l’année prochaine. D’abord, un espace vert attenant à l’école de musique. « On souhaiterait en faire un petit jardin sympathique de façon à ce que, à la sortie des mariages, on puisse avoir un espace agréable pour les photos, et que ça puisse aussi bénéficier à toutes les personnes qui demeurent sur ce quartier, développe Bernard Desbans. C’est quelque chose que l’on souhaiterait faire soit cette année, soit en début d’année prochaine. »

Il restera ensuite à retravailler certains parkings, notamment place du général de Gaulle. « Il faudra revisiter ce parking, le réorganiser pour qu’il soit plus fonctionnel », note l’adjoint aux travaux. Le tout dans le but notamment de développer le dynamisme économique du secteur, l’élu rappelant également la présence d’un « parking souterrain équipé en vidéosurveillance, et qui est gratuit », et que « la Ville rachète un certain nombre de cellules commerciales de façon à redynamiser et monter en gamme sur l’ensemble des services proposés sur la dalle ».

Pour mener à bien ces travaux, la commune souhaite ainsi « jouer sur tous les tableaux », affirme Bernard Desbans. D’abord, la « politique de la ville », souligne-t-il, rappelant ainsi la première phase de rénovation – « ce sont des travaux faits par étapes et sur plusieurs mandatures », précise l’élu – , qui concernait les alentours de la mairie et visait au « désenclavement de la partie Grenouillère », remémore-t-il. « L’immeuble Tritons, où se trouve le notaire, en face de l’hôtel de ville, et où il y a un certain nombre de logements sociaux autour, on avait désenclavé cette partie du quartier en créant une voirie […] et tout un espace piétonnier en direction du palais des sports », détaille Bernard Desbans.

Il y a environ cinq ans, a ensuite été créée une résidence étudiante « en surplomb de l’hôtel de ville, de façon à amener de la jeunesse et de l’activité économique », explique Bernard Desbans, qui ajoute que cela permet de « recréer du lien inter-générationnel », d’autant qu’une résidence seniors « jouxte le quartier ».

Un lien inter-générationnel accentué par la mise en place, sur la dalle, d’un « pôle culturel où on retrouve le cinéma – on l’a complètement rénové avec une troisième salle – l’école de musique (ouverte en novembre et inaugurée le mois dernier, Ndlr), le Prisme qui devient en gestion municipale et la médiathèque », souligne Bernard Desbans. Ces travaux s’inscrivent dans la phase actuelle de réhabilitation du quartier, qui concerne plus précisément la dalle des Sept mares.

« Avec SQY, on a refait l’ensemble de la dalle, de l’éclairage et de la sonorisation, de façon à avoir une dalle accueillante à tous niveaux, indique l’élu. Sur 2018, vous venez d’avoir les abords de l’hôtel de ville, avec le carrefour qui donne accès à l’hôtel de ville sur l’avenue de la Villedieu, et de l’autre côté la résidence des Nouveaux horizons, où on a créé un plateau de façon à vraiment marquer l’entrée du quartier et sécuriser les abords, et on en a profité pour revoir l’ensemble des trottoirs et des abords, avec circulation PMR pour les piétons et pistes cyclables. »

« Il faut que ça soit à la fois accueillant, qu’il y ait du commerce, des services diversifiés, que le quartier vive bien au niveau des typologies de logements (à la fois résidences privées et logement social, Ndlr) », résume Bernard Desbans, qui excepté le parc adjacent à l’école de musique et le parking place du général de Gaulle, espère que « l’ensemble des travaux [du quartier] sera terminé pour le printemps 2020 ».