Le pas de tir à l’arc extérieur était attendu depuis des années par le club local, et il ne s’agit que de la première étape du renouveau voulu par la municipalité du complexe sportif Jacques Monquaut. Le pas de tir a été inauguré samedi 23 mars dans l’après midi, l’occasion pour le maire de Trappes, Guy Malandain (DVG), de détailler le projet de la Ville pour cet équipement sportif. Un projet chiffré à 3 millions d’euros au total.

« Ça fait un certain nombre d’années qu’on se pose la question d’un pas de tir à l’arc extérieur à un endroit qui réponde aux normes, rappelle le maire lors de l’inauguration en présence des membres de la Compagnie d’arc de Trappes. Il permettra les entraînements et l’accueil de concours. » Ce pas de tir à l’arc extérieur, livré à l’automne dernier pour environ 300 000 euros, dispose de quatre couloirs de tir, de 18 à 70 mètres. « Il y en a beaucoup qui nous envient », sourit Jean-François Saulnier, président de l’association trappiste de tir à l’arc, misant sur ce nouvel équipement pour revoir à la hausse les ambitions de son club qui ne pouvait jusque-là pas s’entraîner en extérieur.

Mais comme le souligne le maire de Trappes, ce pas de tir à l’arc n’est qu’une « première étape ». La Ville est en effet « en train de refaire tout le centre sportif Jacques Monquaut » pour créer un véritable « pôle sportif et paysager ». Guy Malandain annonce que la prochaine opération, qui doit commencer « en fin d’année ou début d’année prochaine », concernera la couverture des terrains de tennis. Sont ensuite prévus « la rénovation de la piscine, l’aménagement d’un bassin pour les tout-petits », la construction d’un city stade et le réaménagement de la cour de l’école Renoir.

Le coût total de l’aménagement du complexe sportif Jacques Monquaut et de la cour d’école est de « 3 millions d’euros », explique Guy Malandain, qui souligne « l’aide très forte » du Département, finançant le projet « à hauteur de 70 % ».

La totalité des quartiers sera bientôt dotée d’aires de jeux et de sport

Samedi d’inaugurations à Trappes, ce 23 mars. Avant le pas de tir à l’arc, la municipalité a inauguré l’aire de jeux et d’activités sportives du square Maurice Thorez. « Il y a un peu plus de 10 ans, on a eu à choisir entre construire une grande aire de jeux ou en implanter un peu partout, raconte Guy Malandain (DVG), maire de Trappes. On a choisi d’en implanter plutôt par secteurs urbains. »

L’aire de jeux et d’activités sportives du square Maurice Thorez est la première de Trappes à disposer d’agrès de street workout, une activité d’extérieur mêlant gymnastique et musculation.

Avec ce nouvel espace ouvert depuis l’automne, l’édile apprécie que la Ville soit « arrivée » à en avoir construit dans « presque la totalité » des quartiers, soit « au moins une quinzaine » d’aires de jeux. « Il nous en reste trois ou quatre à faire, pour deux d’entre eux, on est en dialogue avec les propriétaires du foncier », souligne Guy Malandain. L’un de ceux restant à être érigé est justement prévu au complexe sportif Jacques Monquaut (voir ci-contre).

Pour l’aire de jeux et d’activités sportives du square Thorez, il s’agit de la première de Trappes à disposer d’agrès de street workout, activité d’extérieur très en vogue mêlant gymnastique et musculation. Après une consultation auprès des Trappistes, cet espace a été nommé Marie-Amélie Le Fur, une athlète française plusieurs fois médaillée aux Jeux paralympiques. Le coût total de l’équipement a été de 485 000 euros, pour le city stade, les jeux pour enfants, le street workout et l’ensemble des cheminements.