L’affaire a fait grand bruit. Mardi 19 février, un jeune rappeur membre du duo yvelinois SKG a été interpellé avec six autres hommes dans le cadre d’une affaire de séquestration et violence, qui trouve son commencement le 20 novembre dernier. Ce jour-là, à Montigny-le-Bretonneux, un couple est passé à tabac dans sa résidence. Le rappeur a contacté la rédaction de La Gazette après la publication de cette article : il réfute son implication dans cette affaire et assure avoir été mis hors de cause.
« Les violences étaient extrêmement graves, raconte une source proche de l’enquête. Des individus cagoulés leur ont mis des coups de poings, placé un sac sur la tête pour les étouffer… » Les investigations menées par la suite ont permis de comprendre que l’affaire est liée à la drogue. Le couple, qui avoue servir de relai à des revendeur locaux de stupéfiants, aurait été torturé pour répondre de la disparition de 25 grammes de cannabis, en réalité saisis plus tôt par la police. Les analyses de l’ADN aurait identifié quatre personnes, parmi lesquelles le leader de SKG. Ce que ce dernier conteste.
« A priori, il aurait été présent lors des violences, explique une source policière. Mais il dit qu’il est victime de sa notoriété. » Entendu, le rappeur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, et mis en examen pour tentative d’extorsion avec arme et séquestration. Une autre des sept personnes interpellées a été écrouée.
Article mis à jour le 1er mars à 13 h 30 :
Le rappeur du duo SKG a contacté la rédaction de La Gazette ce vendredi 1er mars et nie « toute implication dans cette affaire de séquestration ». Il atteste qu’il n’était pas présent au moment des faits et que ses empreintes ne figuraient pas parmi celles des personnes identifiées par les analyses ADN.
« J’ai été sorti de cette affaire, ils ont réussi à prouver que je n’étais pas là […] car j’ai été géolocalisé ailleurs », avance-t-il, ajoutant que ses empreintes « n’ont jamais été retrouvées » dans les analyses ADN. « J’aurais été présent, ils ne m’auraient pas laissé ressortir », estime le rappeur.
Par ailleurs, le rappeur assure avoir été interpellé avec trois autres personnes, et non six comme mentionné dans l’article : « On est quatre à avoir été interpellés, dont un déféré, moi je fais partie des trois à être sortis. »