Le projet doit s’insérer dans une politique d’accompagnement des familles guyancourtoises. Dans un communiqué de presse de la mi-janvier, la municipalité a annoncé la création pour avril d’un « lieu d’accueil parents-enfants », sensé permettre un accompagnement des parents de jeunes enfants, parfois déboussolés par la parentalité.

« C’est une des priorités de la ville, explique Marie-Christine Letarnec (DVG), jointe par téléphone. En 2011, dans ce sens, on avait déjà créé l’école municipale des parents, où l’ont donne des clés concernant l’éducation, le 29 janvier, c’est Catherine Dolto qui viendra y animer une rencontre-débats sur la petite enfance (finalement reportée en raison de la neige, Ndlr). » La nouvelle institution sera ainsi manœuvrée par un membre de l’équipe de l’école des parents, accompagné d’un psychologue. « Ça sera un lieu d’échange pour les parents, explique la maire de la ville, ils pourront venir discuter avec des professionnels ou avec d’autres parents. »

Le lieu d’accueil, essentiellement destiné aux enfants de zéro à quatre ans, proposera également des jeux. « Il y a un réel besoin d’accompagnement, juge l’édile. Comme partout en France, les parents font état de situations où ils se sentent perdus, ils ont besoin d’outils, de réponses pour favoriser l’éveil de leurs enfants. On veut rompre l’isolement des familles . »

Le point d’accueil sera situé dans les locaux du nouveau Relais d’assistantes maternelles (Ram). Ils seront inaugurés ensemble, le 6 avril prochain. « Le nouveau Ram prend lui-même la place de l’ancien centre de Protection maternelle et infantile (PMI), qui a déménagé en octobre 2018 de la rue Pasteur à l’avenue du Centre », rappelle Marie-Christine Letarnec. Une annexe au point d’accueil devrait ouvrir d’ici la fin de l’année au centre de loisirs Suzanne Valadon.

Le point d’accueil parents-enfants portera le nom de l’artiste, résistante et militante Joséphine Baker. « On a voulu rendre hommage à Joséphine Baker en tant que mère, explique la maire, à la famille arc-en-ciel qu’elle avait créée en adoptant de nombreux enfants de nationalités diverses. » Certains de ses enfants devraient être présents pour l’inauguration du point d’accueil en avril. Les frais de réfaction du bâtiment du lieu de rencontre et du Ram s’élèvent à 150 000 euros. Les frais de fonctionnement par année du lieu de rencontre sont estimés à 13 000 euros.