Atos, entreprise de services numériques, lance la construction de son futur laboratoire mondial de Recherche et développement (R&D) aux Clayes-sous-Bois. Mardi 27 novembre, les dirigeants de l’entreprise et de nombreux représentants politiques ont participé à la pose symbolique de la première pierre de ce futur bâtiment de 8 000 m², qui prendra place au sein de son site situé rue du Gros caillou.
Il accueillera « environ 350 ingénieurs » et son ouverture est prévue pour « l’été 2020 », d’après le communiqué d’Atos. Un projet à 20 millions d’euros où l’entreprise travaillera notamment sur les premiers accélérateurs quantiques, nécessaire pour augmenter la puissance des ordinateurs du futur.
« Ça fait plus de 50 ans que nous sommes aux Clayes-sous-Bois (site historique de Bull, acquis par Atos en 2014, Ndlr), le dernier bâtiment construit l’a été il y a plus de 30 ans », rappelle Sophie Proust Houssiaux, directrice de la R&D big data et sécurité chez Atos. Elle souligne la « reconnaissance » que signifie le choix des Clayes-sous-Bois pour construire ce laboratoire mondiale de R&D : « D’autres sites à travers le monde auraient pu être choisis. » En effet, d’après le communiqué d’Atos, l’entreprise compte « 120 000 collaborateurs dans 73 pays ».
L’ « investissement de cinq millions d’euros de la part de la région Île-de-France » dans « le programme de recherche en informatique quantique d’Atos », souligné dans le communiqué, a dû peser dans la balance pour amener l’entreprise à construire son futur laboratoire aux Clayes-sous-Bois. C’est donc naturellement que Valérie Pécresse (LR), présidente de la Région, était présente pour la pose de la première pierre. « L’informatique quantique […] aura des impacts majeurs, notamment en matière de cybersécurité ou encore d’intelligence artificielle », a-t-elle déclaré.
C’est en effet dans ce laboratoire qu’Atos va poursuivre ses travaux de recherche et développement, notamment sur les supercalculateurs quantiques, technologie qui une fois mise au point doit permettre « d’augmenter la puissance de calcul » des ordinateurs « pour résoudre des problèmes plus compliqués », explique Sophie Proust Houssiaux.
D’après le communiqué d’Atos, ce nouveau laboratoire mondial de R&D « offrira un espace moderne dédié à la recherche en informatique quantique, en lien étroit avec les programmes de recherche groupe en calcul haute performance et cybersécurité ». Sophie Proust Houssiaux, elle, se satisfait de cette future construction « d’un point de vue image et pour nos ingénieurs » : « Les locaux seront plus adaptés à nos modes de travail et de fonctionnement. » Le coût total de la construction est de « 20 millions d’euros » pour la société Magellim, à qui Atos louera le bâtiment.
CREDITS PHOTOS : ATOS