La fédération yvelinoise de l’Union des démocrates et indépendants (UDI 78) tenait le 23 novembre une conférence de presse à Versailles afin d’y présenter sa démarche en vue des élections européennes du 26 mai prochain. Le parti fondé par Jean-Louis Borloo souhaite promouvoir « une Europe fédérale […] car c’est la vraie solution aux problèmes de nos concitoyens », assure Paul Martinez, président de l’UDI 78, pour qui cela « n’est pas du tout incompatible » avec la souveraineté nationale.

Les enjeux devraient être forts dans les Yvelines, où le parti compte « 48 élus, dont une quinzaine de maires (parmi lesquels deux à SQY, Ndlr) », souligne Paul Martinez. Sur d’éventuelles listes communes avec d’autres partis, l’UDI tempère, marquant sa différence avec le Modem et LREM avec qui « il y a une proximité sur la question européenne mais elle n’est pas pleine [car] eux sont européens, nous sommes fédéralistes », juge Paul Martinez.

Il semble néanmoins leur ouvrir la porte « si on arrivait à les emmener vers cette thématique-là » et la fermer aux Républicains qui « ne sont pas majoritaires sur ce terrain-là [du fédéralisme] ». Un congrès exceptionnel le 15 décembre permettra de trancher « la question de la liste et d’alliances éventuelles », indique-t-il.