Une enquête ouverte sur les causes de la mort de la policière Maggy Biskupski

Suite au suicide de la policière et présidente de l’association Mobilisation des policiers en colère, une enquête a été ouverte sur les pressions qui ont pu conduire son geste.

Mardi 13 novembre dans la journée, les hommages se sont multipliés suite au décès de Maggy Biskupski, policière et présidente de l’association Mobilisation des policiers en colère. Selon les informations de l’AFP, il apparaît que la jeune femme âgée de 36 ans ait retourné son arme de service contre elle, à son domicile de Carrière-sous-Poissy lundi 12 novembre dans la soirée.

Une lettre, dans laquelle elle explique son geste, a été retrouvée sur place. Selon les informations d’Europe 1, la policière aurait reconnu peu avant son suicide avoir détourné de l’argent de l’association Mobilisations des policiers en colère, association qu’elle avait lancée au lendemain de la violente agression de quatre policiers, le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon (Essonne).

Elle expliquait dans sa lettre d’adieu sa peur de perdre son statut de présidente de l’association suite à ces faits et sa peur de perdre son emploi dans la police. La gardienne de la paix était également visée par une procédure de l’Inspection générale de la police nationale pour manquement à son devoir de réserve. Une enquête sur les causes de la mort a été confiée à la sûreté départementale des Yvelines.