A la tête de la mairie depuis 2001, Guy Malandain (DVG) briguera un nouveau mandat en 2020. Il l’a annoncé lors d’une conférence de presse organisée le lundi 19 novembre, et justifie sa décision par la volonté de poursuivre les projets engagés qui devraient prochainement commencer. Si Guy Malandain était à nouveau élu en 2020, il annonce cependant qu’il ne ferait pas les six ans du mandat mais passerait la main à la fin de l’enfouissement de la nationale 10.

« La nationale 10, la halle Freyssinet, le Projet éducatif de territoire (PEDT – renouvelé pour trois ans ce samedi 24 novembre, Ndlr) me soucient fortement, donc je demanderai à mes concitoyens, après ils choisiront, de renouveler mon mandat en 2020, annonce Guy Malandain. Je ne peux pas quitter ma fonction avant que tout ça ne soit terminé. » En mars 2020, Guy Malandain aura 83 ans et se montre très clair : « Je ne ferai pas les six ans. » Il précise sa volonté de poursuivre en tant que maire de Trappes jusqu’à « la fin de la nationale 10, et on aura dans l’équipe une personne qui pendant ces deux ans sera ‘‘maire-adjoint de proximité’’ ». Personne à qui Guy Malandain passerait donc le flambeau en cours de mandat.

Dans son équipe majoritaire justement, d’autres candidats pourraient se désigner. La création de l’association Cœurs de Trappes (voir notre édition de la semaine dernière) par l’adjoint aux sports, Ali Rabeh (Génération.s), a été remarquée la semaine dernière. Même si Ali Rabeh a insisté qu’il ne s’agissait pas d’une candidature pour les municipales, sa démarche a été prise comme telle par plusieurs personnalités politiques locales.

De son côté, Guy Malandain regrette que la création de Cœurs de Trappes se soit faite « sans que ce ne soit jamais discuté » au sein de l’équipe majoritaire. Et le maire de Trappes de trancher : « Si quelqu’un de l’équipe actuelle veut être candidat contre moi, son honnêteté, c’est de démissionner. »

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